Instantané : changement Alger : les autres articles

Si certaines communes se sont rendues maîtresses de leur destinée en faisant du changement un leitmotiv directeur de leur parcours, d'autres croupissent sous le poids d'une gestion qui découle toujours de responsables ayant élus domicile ad vitam æternam au niveau des assemblées populaires communales. Pour qu'il y ait un véritable changement encore faut-il que les personnes changent. C'est du moins ce que l'entendement et la raison dictent.
Nos aïeux disaient naguère, qu'en mettant dans une tige de roseau, la queue convexe d'un chien vingt ans durant, et en la sortant du roseau celle-ci reprendrait inévitablement sa forme initiale. C'est dire, qu'il est difficile de croire au changement quand les mêmes personnes qui ont démontré leur incapacité à gérer les affaires de la municipalité, sont les mêmes qui se présentent pour un surplus de mandats les confortant non seulement dans leur incompétence, mais également dans leur dépravation.
Durant la campagne pour les élections municipales, des présidents d'APC ayant pour certains des affaires en justice, pour dilapidation de foncier, ont essayé d'attirer la sympathie des citoyens pour les réélire. Ils ont failli réussir leur coup, n'était-ce la prise de conscience collective qui leur a fait barrage. Ces faits nous donnent le droit de nous poser des questions sur les véritables motivations de ces électeurs. «Ils ont soutenu les candidats qui leur ont promis des privilèges», témoigne-t-on.
Ces propos ne sont pas tout à fait faux, car comment peut-on soutenir une personne qui a confirmé durant cinq ans son incapacité à gérer les affaires de la municipalité d'une part, et de l'autre a prouvé qu'il est venu à ce poste seulement pour régler ses propres problèmes et s'enrichir sur le dos des petites gens et des laissés- pour-compte. La réélection au poste de président d'APC de personnes de cette catégorie est nécessairement louche. Ce faisant, le changement qui peut apporter des résultats positifs est celui qui prend en compte la probité et la droiture des personnes postulantes. Aucun autre paramètre ne peut avoir la prépondérance que celui de la compétence et de la droiture.