INSTANTANE

Cet intrus qui vous veut du mal La question de l?environnement est au centre de toutes les préoccupations, toutes les inquiétudes. Son traitement est devenu incontournable, vital, c?est le problème de l?heure. Délicat par son excessive acuité, car « le propre est conçu désormais comme élément primordial de l?urbanité et du même coup la civilité ». En un mot, la maîtrise de la problématique écologique et environnementale dans ses différentes segmentations ne relève ni de la gageure ni de la profession de foi. Le propos n?est pas de livrer une réflexion même succincte sur ce vaste et épineux sujet. Il s?agit, plus modestement et plus prosaïquement, d?attirer l?attention des pouvoirs publics sur un nouvel ennemi de l?homme et de l?environnement, en l?occurrence le sac en plastique. Son spectre hideux se profile de plus en plus. Il prolifère dangereusement du fait de sa nocivité et de son étonnante durée de vie. Ce petit sac, d?apparence inoffensive et tellement pratique, s?avère en définitive gorgé d?aléas, de soucis. Un vrai casse-tête qui requiert des efforts constants pour son élimination. Voilà bien un autre motif supplémentaire d?inquiétude qui vient se surajouter à la longue liste des facteurs de dégradation de l?environnement. Alger est envahie par ce sachet. Tel un virus sournois, il se propage dans toute la cité occasionnant moult désagréments. La force publique a, il faut le reconnaître, pris des mesures en instituant une taxe sur l?environnement et la dépollution. Mais est-ce suffisant, eu égard au constat décrété par les spécialistes quant à sa forte nocivité ? En fait, une initiative mûrement élaborée est urgente pour circonscrire le dossier emballage en matière plastique, en dégager toute la filière. S?agissant du citoyen, le mieux serait peut-être de revenir à ce bon vieux couffin d?antan, au filet d?autrefois. Ce sera toujours un effort contre un ennemi que l?on n?attendait pas.