Algérie

Instance de concertation et de suivi de la CLTD


Instance de concertation et de suivi de la CLTD
La réunion, mercredi, au siège national du RCD, de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) s'est clèturée par la mise sur pied de l'instance de concertation et de suivi ainsi que l'élaboration d'un règlement intérieur pour la Coordination.Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir)L'instance de concertation et de suivi, dans laquelle siègent, outre les leaders des formations ayant initié la CLTD, les anciens chefs de gouvernement, Benflis, Benbitour et Sifi, l'ancien diplomate et ministre de la Communication Abdelaziz Rahabi, l'ancien colonel Ahmed Adhimi, aura à charge d'élaborer un programme d'action pour les trois prochains mois.Ce programme sera soumis à adoption lors d'une réunion qui aura lieu dans 10 jours. La mise en place de l'instance de concertation et de suivi scelle l'unité d'action de l'opposition politique nationale. L'implication dans la dynamique de la CLTD des partis du Pèle des forces du changement et des personnalités politiques de divers horizons est un gage de réussite.Partie d'un consensus fragile, la dynamique de rapprochement de l'opposition est désormais une démarche aboutie.En effet, plus d'une vingtaine de partis politiques d'obédiences distinctes et de nombreuses personnalités ont pris le commun engagement de militer pour le changement et la démocratie.C'est une première, il faut bien le dire, que 5 anciens chefs de gouvernement, d'anciens ministres et des intellectuels font cause commune contre le pouvoir, incarné par un chef d'Etat qui s'y accroche malgré sa maladie. Les deux anciens chefs de gouvernement, Mouloud Hamrouche et Sid Ahmed Ghozali, qui ont raté la réunion de mercredi, maintiennent, apprend-on auprès de la CLTD, leur inscription dans la dynamique politique. Aussi, des participants à la conférence de Mazafran en juin dernier, seul le FFS a rongé son frein.Le parti a en effet décliné publiquement l'invitation qui lui est faite de siéger dans l'instance de concertation et de suivi. Le FFS a motivé son désengagement de l'initiative de la CLTD par le fait qu'il œuvrait lui-même à réunir la conférence du consensus national.«En application des résolutions de notre 5e congrès qui visent la reconstruction d'un consensus national, nous avons adopté une feuille de route en conséquence. Dans ce cadre, nous privilégions actuellement des contacts bilatéraux avec des forces politiques et sociales, en vue de réunir une conférence de consensus avant la fin de l'année. Nous ne souhaitons donc pas intégrer cette instance de concertation et de suivi», notait le parti dans un communiqué public.Des supputations médiatiques ont évoqué ces derniers jours une éventuelle entrée du FFS au gouvernement. Ce serait, pour de nombreux commentateurs, la raison qui fait que le parti reste à l'écart de la CLTD.


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