Il nous est difficile de mettre en place des mécanismes tant l'infrastructure n'est pas prête et en fonction du nombre d'athlètes. Ces derniers se sont multipliés, mais le nombre d'installations sportives reste le même.Lors d'un point de presse, organisé récemment au siège de la wilaya de Mila et en marge d'une visite de travail, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab avait déclaré que l'Algérie occupe «la troisième place en Afrique en matière de structures sportives après l'Afrique du Sud et le Nigeria». «L'Algérie dispose d'infrastructures et établissement sportifs considérables avec un total de 53 complexes sportifs» aux côtés des deux nouveaux complexes à réceptionner «prochainement» dans les wilayas d'Oran et de Tizi Ouzou ajoutant que le sport dans le pays «va pour le mieux». Pourquoi donc, la non-candidature de l'Algérie pour abriter la Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2019) alors que selon le ministre des sports n'est pas dû à un manque d'infrastructures sportives, mais pour d'autres considérations et circonstances '
Combien d'argent ont été consacrés à la construction ou à la rénovation des différentes installations sportives ' Certaines lancées depuis une quinzaine d'années, sans que les responsables à plus haut niveau ne s'inquiètent, au moment où des villes profitent de cet apport, d'autres attendent leur tour. Des personnes s'interrogent même sur la période propice pour accélérer la cadence de ces chantiers. Nombreuses sont ces installations, dont des salles de gymnastique, d'Omnisports, des terrains de football, piscines, centre de formation?. qui attendent de voir le jour. L'exemple le plus significatif, celui des infrastructures lancées au printemps 2010, dont les nouveaux stades de Baraki, de TiziOuzou et de Douéra lesquels, ne sont pas prêts de sortir de leur coquille. Selon certaines sources, la livraison du stade de Baraki était prévue pour la fin de l'année 2017. L'on se rappelle aussi, qu'au temps d'Ould-Ali, le taux d'avancement des travaux était estimé à 40% pour le stade de Baraki, dans l'attente de le voir naître. Cependant et après cinq années de travaux, des retards de livraison n'étaient encore pas à écarter, en raison de sa cadence et de leurs interminables obstacles. Combien de ministres se sont succédés à la tête du MJS (ministère de la Jeunesse et des Sports) et aucun d'eux n'a réussi à prendre le taureau par les cornes. Tahmi durant son passage, voulait lever les contraintes lesquelles, avaient retardé ces projets. Pour sa part, Hattab a appelé les investisseurs à accompagner le secteur de la jeunesses et des sports dans la réalisation de structures et espaces devant répondre aux exigences de jeunes, notamment à travers des projets «originaux». Il a révélé également l'existence de deux projets similaires à Blida et Mostaganem de statut privé en mesure de «réaliser la cohésion sociale» et de répondre aux aspirations de la jeunesse. En réponse à une question sur la natation en Algérie, M. Hattab a confirmé que ce sport était récemment «rétabli sur les podiums», ajoutant que des meilleurs résultats sont attendus à la faveur des investissements alloués dans le domaine pour la formation et l'accompagnement de jeunes pratiquant des sports individuels, dont la natation.
Le ministre a inauguré un centre sportif de proximité et inspecté le centre de loisirs scientifiques au chef lieu de wilaya, où il a présidé la cérémonie de signature d'un contrat de parrainage entre un établissement privé de la même commune et un club local de handball. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a achevé sa visite à Mila en inspectant le stade chahid Lahoua Smaïl dans la commune de Tadjnnanet, qui a fait l'objet d'une opération de mise à niveau englobant l'installation de l'éclairage, où il a rencontré l'équipe locale de football, le DRB Tadjnennt. Plusieurs installations sportives en revanche, méritant juste une réhabilitation, n'ont bénéficié d'aucun usage leur permettant une meilleure évolution. Si non, qui est responsable de toute cette cacophonie qui ne dit pas son nom ' Pour les acteurs du mouvement sportif national, «Tout le monde est impliqué, il y va de l'avenir du sport national, même les mairies devraient s'y mettre, cela devient interminable».
Recul de la performance
Des spécialistes de la performance, professeurs dans l'entraînement moderne, estiment que toutes les disciplines en Algérie, n'arrivent plus à secouer le cocotier et que, selon toute vraisemblance, de meilleures performances devaient être enregistrées, ne l'ont pas été ou pas suffisamment.
Les raisons sont connues elles incombent d'abord cela à la mauvaise prise en charge de nos athlètes mais surtout à l'infrastructure qui n'arrive plus à suivre. Il y a donc bien un blocage quelque part. Il nous est toutefois difficile de mettre en place des mécanismes tant l'infrastructure n'est pas prête et en fonction du nombre d'athlètes.
Ces derniers se sont multipliés, mais le nombre d'installations sportives reste le même. Ceci dit, ces chiffres se sont largement répercutés sur les résultats obtenus par nos sportifs. Peut-on dire dans ce cas là, que l'Algérie occupe «la troisième place en Afrique en matière de structures sportives après l'Afrique du Sud et le Nigeria, ou faut-il réellement revoir ces chiffres '».
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Posté Le : 18/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahmed Chébaraka
Source : www.letempsdz.com