Algérie

Installation du conseil communal de jeunes d'Akbou (Béjaïa)



Installation du conseil communal de jeunes d'Akbou (Béjaïa)
"Notre programme vise à favoriser l'implication des jeunes dans l'élaboration, le suivi et l'évaluation des politiques publiques et leur participation active dans la vie publique."C'est en présence des autorités locales, des élus locaux, des animateurs du mouvement associatif local et de nombreux invités, à majorité juvénile, qu'a eu lieu, samedi dernier, dans la salle des délibérations de l'APC d'Akbou, la cérémonie d'installation du conseil communal de jeunes (CCJ) de la même ville. L'initiative, première du genre en Algérie, revient à la dynamique association Etoile culturelle d'Akbou (ECA) qui milite depuis de longues années pour, entre autres, la sensibilisation, la formation et la promotion de la masse juvénile. Lors de son allocution d'ouverture, le président de l'association initiatrice de l'action, Mouloud Salhi, a tenu à exprimer toute sa joie d'être présent aux côtés de ces jeunes qui représentent l'avenir du pays. Mine joviale, l'orateur considère que "l'un des objectifs que son association s'est fixé depuis longtemps est finalement atteint. Celui de créer un espace où les jeunes peuvent se concerter, dialoguer et exposer leurs doléances d'une manière pacifique et organisée". Rappelant le constat amer qu'on a fait de cette première décennie du 3e millénaire où la violence a pris le pas sur la sagesse et la raison, avec notamment la résurgence des conflits sociaux à travers l'ensemble du territoire national, M. Salhi expliquera que "c'est justement pour stopper l'hémorragie que notre organisation a, contre vents et marées, pris les devants pour structurer les jeunes". Selon lui, Akbou est la première commune d'Algérie à avoir son CCJ, dont l'assemblée générale élective a eu lieu le 5 juillet 2013. "Notre ville est devenue un modèle dans ce domaine, puisque notre projet a fait des émules auprès d'une quinzaine de communes d'Algérie", s'est-il enorgueilli, avant de s'indigner contre les blocages de la nouvelle loi sur les associations dont l'application sur le terrain risque de faire disparaître des milliers d'organisations. Pour sa part, le président de l'Assemblée populaire communale d'Akbou, Abderrahmane Bensebaâ, s'est dit très heureux de cette louable initiative et a exprimé toute sa volonté de travailler avec ce conseil de jeunes. "Tous les moyens de l'APC sont à la disposition du CCJ pour la réalisation de son programme", a-t-il déclaré. Enfin, les onze bourgeons constituant le bureau du CCJ sont invités à rejoindre la tribune officielle sous les applaudissements de l'assistance. Amel Fréha, élue présidente du conseil, sera la première à prendre la parole pour remercier d'abord tous les présents, avant d'expliquer ce qu'est un CCJ, quels sont ses objectifs, comment a-t-il été créé à Akbou. Elle présentera ensuite les membres du conseil qu'elle préside, tout en rappelant les grands axes du programme d'activités des trois commissions mises sur pied (sociale, scientifique et culturelle). "Notre programme, qui vise à favoriser l'implication des jeunes dans l'élaboration, le suivi et l'évaluation des politiques publiques et leur participation active dans la vie publique, a été concocté en concertation avec l'ensemble de la jeunesse de la ville, via les réseaux sociaux. Notre manière d'agir est dictée par le souci de répondre aux aspirations de la jeunesse", a-t-elle conclu. Notons la présence très remarquée des membres du conseil communal de jeunes de la commune limitrophe de Chellata, dont la présidente s'est déclarée "très honorée" d'assister à cette cérémonie, souhaitant une collaboration fertile avec son homologue d'Akbou. Avant de clore les débats, le maire de la ville a proclamé officiellement l'installation du CCJ d'Akbou et s'engage à le soutenir et à l'accompagner dans la concrétisation de tous ses projets en direction de la masse juvénile de la commune d'Akbou.K. ONomAdresse email




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