C'est vers les
coups de 12h que le président de la commission a pris la parole devant une
salle pratiquement comble. Il évoquera les différentes et «nombreuses»
garanties retenues par le président de la République pour «renforcer la
démocratie et l'Etat de droit». Les références de Slimane
Boudi seront le discours du président annonçant la tenue des élections le 10
mai prochain, les trois décrets présidentiels dont un pour «la reconstruction
de la confiance du citoyen en les différentes institutions», la loi organique
sur les partis et sur les élections. «Ce qui prouve que l'Algérie respecte ses
engagements nationaux et internationaux», pense-t-il. Il assure ainsi que «les
normes universelles ont été retenues pour une élection libre et crédible». Il
rappelle que l'institution de la
Commission de supervision des élections a été décidée
conformément aux requêtes qui ont été faites à la Commission Bensalah.
Boudi fait savoir
que la commission élaborera son règlement intérieur tout de suite après son
installation. Règlement qui devra être adopté et publié dans le Journal
Officiel. «La commission est chargée de superviser l'application des
dispositions de la loi électorale et de les faire respecter par les différentes
parties concernées par le scrutin et ce, depuis l'annonce des candidatures
jusqu'à la fin du scrutin», a-t-il dit. Entre autres de ses missions, «la
commission peut intervenir n'importe où et à n'importe quel moment, elle fera
des visites sur le terrain, au niveau de chaque circonscription administrative,
particulièrement dans les bureaux de vote le jour du scrutin». Elle collabore
et coordonne ses missions avec la
Commission nationale de surveillance «pour tout ce qui touche
l'opération de vote et lui permet de mener à bien ses tâches». Elle sera, dit
son président, à l'écoute des partis, de leurs candidats, ou de toute autre
institution officielle. Son président explique que «ses membres peuvent faire
les investigations ou prendre les contacts qu'ils jugent nécessaires avec
toutes les parties qu'ils estiment susceptibles d'aider à lui préciser une
information». En cas de «problèmes graves» entre les parties concernées par
l'opération de vote, la commission peut saisir le procureur général. «La
commission peut faire appel, en cas de besoin, à d'autres magistrats, à des
greffiers, à des notaires», a fait savoir Boudi.
Slimane Boudi est licencié et a un magistère dans le droit pénal. Il
a été successivement procureur de la République, président de chambre, président
de cour, conseiller auprès de la chambre administrative (cellule du Conseil
d'Etat) et aussi auprès de la chambre (foncier) près la Cour suprême. Il est
actuellement président de chambre près la Cour suprême.
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Posté Le : 29/02/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : G O
Source : www.lequotidien-oran.com