Algérie

INSTALLATION DE LA COMMISSION DE PREPARATION DU PLAN ORSEC


La redynamisation des plans d'organisation et de gestion des secours a été à l'ordre du jour d'une réunion tenue, jeudi 20 mai au siège de la wilaya de Médéa, sous la présidence du secrétaire général par intérim, Maâmar Hamouka, en application des dispositions de l'arrêté exécutif n°59-19 fixant les modalités d'organisation et de gestion des secours.Ce dernier a procédé à l'installation de 2 commissions, la 1re chargée de la préparation du plan Orsec (Organisation des secours) en cas de survenue d'une catastrophe, la 2e chargée de recenser les points sensibles à travers le territoire de la wilaya et de déterminer les indicateurs permettant une identification précise des points sensibles.
Dans le communiqué rendu public par la wilaya, la commission chargée de la préparation du plan Orsec est composée de la Protection civile, de la commission de sécurité et des différentes directions de l'exécutif.
Le directeur de la Protection civile, le commandant Mohamed Chahb El-Aïn, a fait un exposé sur les plans d'organisation des secours aux différents échelons, au niveau de la wilaya et de la commune, les points sensibles, et ce, eu égard au relief de la wilaya, sa densité démographique, le nombre de sites à caractère économique et industriel...
Ces caractéristiques constituent des facteurs de risque, à savoir : risques d'ordre naturel, risques d'ordre technologique, sanitaire, s'ajoutant aux autres risques permanents liés à la dynamique sociale et économique...
Si les plans de secours sont élaborés et actualisés de manière périodique pour faire face aux évolutions économiques, industrielles et sociales d'un pays ou d'une région, la nouvelle situation créée par la dernière catastrophe qui a secoué la région de Béni Slimane est venue rappeler que la vigilance doit être maintenue par une mobilisation permanente de tous les acteurs.
"Le plan Orsec permet de faire face aux conséquences de tout type d'événement exceptionnel, qu'il s'agisse d'une catastrophe naturelle ou industrielle, ou d'une crise sanitaire, comme cela a déjà été le cas au cours de ces dernières décennies lors du séisme d'El-Asnam en 1982 qui a causé plus de 80% de destruction dans la région, les incendies de forêts en 1983 qui ont causé la perte de plus de 130 000 ha de forêt, les inondations de Bab El-Oued et Ghardaïa, le crash d'avion en 2018, les explosions enregistrées dans les raffineries de pétrole, etc", a-t-on précisé dans le commniqué.
Depuis quelques années, il est également recensé des points noirs dus à l'accumulation des neiges qui ne doivent pas seulement être pris en charge dans le cadre du plan de viabilité hivernale mais de s'incruster dans "le dispositif de vigilance qui couvre toutes les communes et qui est représenté au niveau des différents échelons de l'administration locale pour informer les populations et aider les personnes en situation précaire ou en détresse".
Toute gestion de crise a pour rôle, a-t-on souligné dans le communiqué, de "réduire la gravité de l'événement quand il se produit, en mettant en branle les mesures de protection déjà étudiées et pré-déployées à l'avance".

M. EL BEY
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