Quand la stabilité vient à manquer, il est tout à fait naturel que la précarité s'y installe et pour une longue durée. Le problème majeur de nos clubs de football réside dans cette instabilité chronique à laquelle se greffe la faillite économique.Comment ose-t-on encore parler de professionnalisme alors que l'instabilité touche pratiquement tous nos clubs ' Pas une seule équipe ne peut se prévaloir d'une relative stabilité à même de lui permettre d'évoluer dans le calme et la sérénité. Le champion d'Algérie de la saison en cours, l'USM Alger, dont on dit le plus grand bien, vient de limoger son entraîneur avec lequel elle a pourtant réalisé un excellent parcours. Un échantillon tout à fait significatif de cette tendance de nos clubs à s'enliser dans les problèmes qui n'en finissent jamais d'ailleurs. Le MCA s'est séparé du président Betrouni à la veille de la finale de la Coupe d'Algérie et de son entraîneur Ighil, qui, à son tour, n'a tenu que l'espace de quelques rencontres. Le CSC est sur le point de faire revenir son ancien président Boulahbib, lui aussi mis sur la touche mais qui, étrangement, revient en force. Quant au club d'El-Harrach, il vit les heures les plus sombres de son histoire. Manaâ et son rival Laïb se disputent la présidence à couteaux tirés. Le différend qui les oppose ne date pas d'aujourd'hui mais il se répercute sur la stabilité de l'équipe qui ne ressemble plus à celle de l'année dernière. Minée par les problèmes, l'USMH est progressivement rentrée dans les rangs alors que dans un passé récent, elle rivalisait avec les ténors du championnat. Ce ne sont là quelques échantillons qui renseignent sur l'état des lieux de nos clubs enfoncés dans l'instabilité et qui ne semblent malheureusement pas se rendre compte que la stabilité est l'une des clés de toutes les réussites. A contrario, l'instabilité est source de tous les problèmes que vivent aujourd'hui ces mêmes clubs.
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Posté Le : 04/05/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Assem Madjid
Source : www.lnr-dz.com