INSIM

«80% des jeunes diplômés ne connaissent pas précisément les métiers qui correspondent le mieux à leurs études», déclare Naïma Abbès, chargée de communication au sein du groupe Elsecom, lors de la première journée des métiers organisée samedi dernier par l'Institut international de management (INSIM).Pour Nassima Kadri, chef de publicité senior du groupe Karoui & Karoui, invitée à cette journée «les étudiants dans les différentes universités du pays sont matraqués de théories. Aucune initiative n'a été offerte à ces jeunes pour les orienter et les aider à se préparer pour le monde professionnel», affirme-telle. Fort de ce constat, l'Insim a organisé ladite journée des métiers. L'événement a été une occasion précieuse pour les étudiants, car ils ont eu la possibilité de rencontrer des professionnels dans un espace dédié au dialogue. Lors de cette journée, les métiers du marketing et de la communication ont été les domaines les plus présents.En effet, les deux jeunes professionnelles du monde du marketing et de la communication en Algérie sont venues partager avec les étudiants leur parcours professionnel et discuter des différents aspects de leur poste actuel et précédent dans le domaine. Pour Nassima Kadri, «cette conférence est une occasion donnée pour les étudiants afin de les aider dans leur choix de formation. Cette rencontre leur permet également de découvrir et de comprendre leurs futurs métiers.» De son côté, Naïma Abbès indique que «cette journée a permis de lever le voile sur les métiers du marketing et de la communication qui sont devenus des outils stratégiques au service des entreprises et des organisations».Des étudiants de différentes universités ont assisté à la journée des métiers. Visiblement satisfaite du déroulement de l'événement, Daoudi Sara, chargée de communication de l'INSIM, a indiqué que «cette journée de rencontre est un nouveau concept qui permet d'ouvrir les portes aux étudiants des autres universités et instituts voisins, privés ou publics, qui dispensent des formations dans les mêmes spécialités que celles dispensées par notre institut. J'espère que cette initiative se généralisera dans toutes les universités du pays.»