Algérie

Insécurité et manque d'entretien



Insécurité et manque d'entretien
Scénario - Partout les problèmes se ressemblent. Partout les services de l'AADL sont montrés du doigt.
Autre cité, autre préoccupation. La cité AADL des 766-Logements de Birtouta souffre du problème d'insécurité. Des vols de véhicules et des agressions des habitants sont commis en plein jour. Selon les locataires, ces agissements ont commencé il y a plusieurs mois. «Ils ont débuté avec l'arrivée des familles de Diar Echems, de la commune d'El-Madania, relogées dans la cité sociale des 300-Logements à proximité de notre site», affirme un citoyen.
Un habitant de la cité AADL explique que «les jeunes agresseurs ont d'abord dégradé l'éclairage public pour pouvoir commettre leurs forfaits dans le noir absolu. Mais cela ne semble pas empêcher les vols en plein jour. Car, il y a quelques semaines, le véhicule d'un voisin a été volé en plein jour.
En sortant de chez lui à midi, son véhicule, récemment acquis, avait disparu». Les habitants réclament un renfort de la présence des forces de l'ordre, saisies d'ailleurs à maintes reprises. Se sentant menacés pour leur sécurité, les habitants des 766-Logements AADL souhaitent la construction d'un mur autour de la cité. «Nous sommes prêts à cotiser pour la réalisation de ce mur d'enceinte.
C'est la seule solution pour protéger nos biens», pense notre interlocuteur. Introduite auprès du wali délégué de Birtouta depuis une année, dans la foulée de l'arrivée des relogés de Diar Echems, la demande de clôture n'a pas connu de suite favorable. Ce qui amène les habitants de la cité AADL à réfléchir à une association.
Surplombant la forêt de Hammamet, la cité des 646-Logements de Bouzaréah était destinée à être un des sites AADL les plus agréables, avec vue panoramique sur les platanes, ce véritable poumon d'Alger.
Mais, de l'avis des ses occupants, c'est la résidence «la plus délaissée». La dégradation des immeubles est visible de loin. Murs grattés, fissurés, peintures défraîchies, vitres brisées, serrures des portes arrachées... Même décor à l'intérieur de certains bâtiments : Les murs sont sales et pleins de graffiti, les marches d'escaliers sont cassées, les vitres cassées ne sont pas remplacées, l'éclairage des halls et cages d'escaliers est défaillant car les ampoules ne sont presque jamais changées quand elles se grillent et les minuteries ne fonctionnent plus. «Les lampes restent allumées de jour comme de nuit.
Une fois grillées, elles ne sont remplacées que des mois plus tard. Il m'arrive souvent de remplacer, moi-même, la lampe du hall de mon étage», affirme un des habitants du bâtiment 3.
Un problème beaucoup plus sensible en hiver «quand nous sommes dans le noir absolu, il faut alors tâter la porte de son domicile pour trouver la serrure et y introduire la clé. Quand l'ascenseur est en panne, je grimpe neuf étages éclairée uniquement par l'écran de mon téléphone portable», raconte une dame.
Pis, ajoute-t-elle, «quand l'éclairage de l'ascenseur ne fonctionne pas, à l'ouverture de la porte de l'appareil, je sursaute en voyant surgir du noir des ombres. On ne se voit pas, et on risque vraiment de faire une mauvaise rencontre». Ces pannes d'ascenseurs durent, affirment les riverains, «des semaines, voire des mois».


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