Algérie

Insalubrité : le casse-tête des caves inondées Oran : les autres articles



Le rejet par les résidents de certains immeubles de déchets solides dans les canalisations est souvent à l'origine de ces aléas et ces risques aggravés par les fortes chaleurs.
Les agents communaux du bureau d'hygiène en activité dans les douze secteurs urbains ont engagé, au cours de la semaine écoulée, plusieurs opérations de contrôle au niveau des commerces à caractère alimentaire, qui ont touché plus de 330 établissements dont 24 ont fait l'objet de mises en demeure pour avoir enfreint les règles élémentaires en matière de respect des normes en vigueur. Mais le problème des caves inondées et les risques sanitaires qui en découlent donnent du fil à retordre aux travailleurs des services concernés qui sont intervenus dans 33 sites submergés par des eaux nauséabondes.
Le rejet par les résidents de certains immeubles de déchets solides dans les canalisations est souvent à l'origine de ces aléas et ces risques aggravés par les fortes chaleurs. A signaler aussi que les actions des agents communaux ont mis au jour un autre phénomène qui a pris de l'ampleur, notamment au niveau des marchés informels installés dans presque tous les quartiers de la ville et dont les espaces publics sont occupés par les étals de vente de viandes blanches, de poulet et de dinde provenant de l'abattage clandestin. Car, il faut souligner que ce commerce illicite est en nette progression et attire beaucoup de clients en raison de la cherté de cette viande constatée ces derniers jours dans les boucheries ouvertes dans les marchés des différents secteurs urbains. C'est cette raison qui pousse les consommateurs à se rabattre vers les marchands ambulants qui proposent à moindre coût de la viande blanche échappant à tout contrôle vétérinaire.
Notons que ce produit, très prisé par les consommateurs au revenu moyen, est écoulé clandestinement, dans des conditions d'hygiène déplorables, sur des étals malpropres où les produits de consommation sont exposés aux quatre vents, sans aucune protection contre les moustiques, source de maladies pour le consommateur. Sur un autre plan, le Bureau d'hygiène communal est confronté au problème que posent les colporteurs d'eau douce dont certains échappent à tout contrôle. Rappelons qu'une récente opération de contrôle a fait ressortir que certains gérants ne se sont pas présentés au service compétent pour subir le contrôle des citernes tractées afin de renouveler leur carte d'exploitation mentionnant la source d'approvisionnement. Sur ce point, le service d'hygiène effectue régulièrement des analyses d'échantillons de l'eau des puits utilisés par les colporteurs recensés à travers le territoire de la commune d'Oran. A ce sujet, des mises en garde et des avertissements ont été adressés aux revendeurs récalcitrants.


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