Algérie

INSAG. La formation au service de l?assurance



L?ouverture du secteur des assurances à la concurrence a, certes, permis l?arrivée sur le marché national de plusieurs autres acteurs, privés notamment, mais il a été aussitôt confronté un handicap de taille, à savoir l?absence d?un encadrement qualifié et d?un management adapté aux nouvelles règles de gestion et de compétition. Douze années après l?ouverture, l?université algérienne continue de tourner le dos à ce secteur dont les potentialités d?emploi ne sont plus à démontrer. L?opportunité d?accompagner le secteur des assurances par une formation de qualité répondant aux besoins exprimés par les différents acteurs a été saisie par un ancien cadre de l?enseignement supérieur, Abdelali Derrar, qui a décidé, en 2000, de se lancer dans ce créneau en partenariat avec des écoles françaises de renommée internationale, à l?instar de l?Ecole supérieure de l?assurance (ESA) de Paris. L?Institut supérieur d?assurance et de gestion (INSAG) que dirige M. Derrar s?impose aujourd?hui comme la seule offre du marché en matière de formation dans le secteur des assurances. Deux types de formation sont assurés par l?Insag. La première est celle de conseiller technique en assurance dont l?accès se fait sur bac plus deux ans de formation. La deuxième est celle de master en management international de l?assurance, ouverte aux titulaires du bac plus quatre années d?études supérieures. Afin d?assurer une formation de qualité, l?INSAG, souligne son patron, s?appuie sur les meilleurs formateurs disponibles sur la place. Plusieurs formateurs étrangers assurent également des cours, périodiquement, aux étudiants de l?INSAG. Les diplômés, fait savoir M. Derrar, sont immédiatement absorbés par le marché qui affiche toujours un besoin grandissant en matière d?encadrement. « Il faudrait au moins 1000 diplômés par an pour pouvoir satisfaire la demande exprimée », révèle le responsable dont l?institut forme actuellement 40 personnes par an dans chacune des filières qu?il propose. Côté tarifs, ils sont respectivement de l?ordre de 180 000 DA pour le conseiller technique et 280 000 DA pour le diplôme de master. L?étudiant, indique notre interlocuteur, s?acquitte de 50% du montant de la formation à l?inscription.


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