Inquiétudes au service de prophylaxie

Cette inquiétude se justifierait par l?utilisation de la deltamithrine pour le ravalement des murs dits à risques. Il s?agit d?un produit chimique qui, inhalé, est hautement toxique. « Je ne vois pas l?utilité d?injecter ce produit de lutte contre la leishmaniose alors que ce type de maladie est spécifique aux régions du Sud. A-t-on pensé aux effets sur la santé des habitants habitués à un climat autre que celui des régions sahariennes ? », s?est interrogé M. Labidi, un cadre de la santé chargé du suivi de ce service. Une remarque importante quand on sait que rien au niveau de la commune n?indique que les produits utilisés dans le cadre des opérations de démoustication sont soumis à des analyses en laboratoire. Ce qui pourrait expliquer les maladies dont auraient été atteints les travailleurs de la commune chargés de la démoustication (vaporisateurs mobiles). Ces travailleurs bénéficient-ils au moins de la visite médicale obligatoire annuelle de la médecine du travail ? Là est une autre inquiétude.