Algérie

Inondations, effondrements et stagnation des eaux à travers la wilaya



Quatre familles évacuées d’une ferme à Tafraoui Quatre familles ont été évacuées par la Protection civile à la suite des fortes pluies qui se sont abattues durant la nuit de mardi à mercredi derniers à Tafraoui, dans la daïra de Oued Tlélat. Ces familles occupant la ferme «Â Sidi Miloud » avaient érigé leurs constructions sur les abords de l’oued qui a connu des crues ayant charrié la boue jusqu’à la cité des 19 logements. Selon des sources concordantes «Â Ces précipitations qui ont nécessité, par endroits, l’intervention de la Protection civile, n’ont pas provoqué de grandes stagnations des eaux pluviales au niveau de la wilaya d’Oran». Toutefois, il a été enregistré quelques débordements des eaux pluviales au niveau de la RN 2 à Haï Bouamama, à Oran, plus exactement au niveau du lotissements 574 logements. Cette situation a gêné la circulation sur cette voie, notamment au niveau de la RN 11, à Bir El Djir, au point bas situé à proximité de la station d’essence Benmansour. Selon un décompte des interventions de la Protection civile, les précipitations qui se sont abattues durant la nuit du 28 au 29 octobre, ont causé «Â la chute d’un candélabre à Oran, dans le voisinage immédiat du lycée Ibn Badis ainsi qu’un poteau électrique à Arzew dans la cité des 1500 logements». A Arzew également, les inondations ont provoqué, indique-t-on de mêmes sources, l’effondrement d’une partie d’un balcon sans causer de victimes». A Bir El Djir, il a été relevé également d’autres points noirs comme le déclare le premier vice-président de l’APC qui évoque le rond-point Açil, le douar Essektine et à Sidi El Bachir à proximité du marché des fruits et légumes. Ce point, dira le vice-président «est devenu, de façon récurrente, un réceptacle de toutes les eaux pluviales des alentours. C’est un endroit où s’accumulent les eaux à la moindre forte averse. Jusqu’à présent, nous n’avons recensé aucun dégât matériel ni humain. Nous avons anticipé les choses en mobilisant au quotidien des équipes d’intervention pour aspirer les eaux des avaloirs, pour faire aussi le curage des dalots.» En ce qui concerne la RN 11, ajoute t-il en substance, «Â ce n’est pas la première fois que cette cuvette retient les eaux pluviales au niveau de la station Benmansour, ce point noir devrait être pris en charge par la DTP pour son élévation. Dieu merci, il s’agit d’orages passagers sinon on serait forcé de fermer cet accès.» A propos d’accès, ce sont d’autres passages qui devraient être fermés comme celui compris entre l’AADL et l’université et où la circulation automobile n’était pas recommandée à cause de la stagnation des eaux. Il faut dire que les orages ont fait craindre le pire aux riverains de la zone industrielle de Hassi Ameur. Selon le président de l’APC de Hassi Bounif, «les pluies avaient submergé le canal du réseau d’assainissement de cette zone industrielle, un canal qui est déjà bouché, est-il utile de le rappeler. Hier, encore, une réunion s’est tenue au niveau de la Daïra de Bir El Djir pour prendre en charge ce problème qui risque de provoquer une catastrophe. Safi Z.


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