Algérie

Inondations à Moulay Slissen (Sidi Bel Abbès)



Plus de 300 familles sont sinistrées Le bilan définitif des inondations fait état de 6 morts, dont le chef de daïra et l?adjoint chef de brigade de Moulay Slissen, ainsi que de trois blessés à Sidi Khaled. Plus de 300 familles sinistrées ont été recensées. L?oued Mekerra en crue a atteint un hydrogramme (débit) de 800 m3/s et une hauteur de côte de plus de 9 mètres, mercredi dernier à Moulay Slissen, ce qui a occasionné des dégâts humains et matériels conséquents, a-t-on appris hier de source proche de la direction de l?Hydraulique. Le bilan définitif des inondations, communiqué hier par la protection civile de Sidi Bel Abbès, fait état de 6 morts, dont le chef de daïra et l?adjoint chef de brigade de Moulay Slissen, ainsi que trois blessés à Sidi Khaled. Plus de 300 familles sinistrées ont été recensées, indique l?officier Ouarts, à Ras El Ma, Moulay Slissen et Sidi Khaled. « L?opération de recensement que supervise une commission de la wilaya se poursuit toujours », a-t-il ajouté. Pour situer l?onde de choc provoquée par la jonction de Oued Mekerra, celui de Tadjmount et les effluents d?El Gor, il y?a lieu de signaler que la crue centenaire, de loin la plus redoutée par les autochtones, peut atteindre un hydrogramme de 1500 m3/seconde, voir le dépasser. Selon de nombreux hydrauliciens, les pertes et dégâts que pourrait occasionner une crue de cette ampleur sont difficiles à prévoir. Depuis de nombreuses années, la ville de Sidi Bel Abbès et les localités avoisinantes (Sidi Lahcène, Sidi Khaled, Boukhanifis, Tilmouni et Hassi-Daho) subissent des inondations provoquées généralement par les débordements de l?Oued Mekerra et exceptionnellement celles de l?Oued Mellah. Les dernières crues importantes se sont produites en 1986, 1991, 1994, 1997 et 2000. A chaque crue, les localités situées dans la plaine et une grande partie de la ville de Sidi Bel Abbès sont inondées. Les quartiers les plus fréquemment touchés sont les zones périphériques Sud et l?ancien tissu urbain. Des réaménagements sont nécessaires Depuis cinq ans, de nombreuses opérations ont été entreprises, principalement au chef-lieu de wilaya, pour le recalibrage du cours de l?Oued. Il a été notamment question du réaménagement du canal de dérivation Sud dont la capacité est passé de 20 m3/s à 130 m3/s, l?amélioration des conditions d?écoulement de l?oued en zone urbaine et la création d?un délestage des écoulements de l?oued au niveau de Sidi-Lahcene vers le canal Sud. Un autre ouvrage de dérivation, reliant le pont de Sidi Lahcène au canal Sud, en contournant la ville, a été réalisé, de même que le doublement du canal actuel de dérivation vers oued Sarno, en passant par le lac de Sidi Mohamed Benali. A cela s?ajouteront les opérations de recalibrage de l?Oued Mellah, sur une longueur de 1 800 ml et la confluence vers oued Mekerra entre les localités de Tilmouni et Sidi Bel Abbés, la création de trois retenues sur Oued Mouzene et sur les écoulements de surface aboutissant dans le canal sud. Ces multiples aménagements, indique la direction de l?Hydraulique, sont en mesure d?assurer une protection de la ville contre les crues. S?agissant de la crue centennale, l?étude prévue avec l?Agence Nationale des Barrages (ANB) prévoit la réalisation d?un barrage écrêteur à Tabia, permettant d?écrêter un hydrogramme de 1 500 m3/s maximum.


je trouve que c est bien de métre des rensenieument trés trés présie merci de nous informé des c est chose
shakira - coiffeuse
19/06/2007 - 132

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)