Algérie

injustice gratuite au département de physiqueUniversité Saâd Dahleb de Blida



injustice gratuite au département de physiqueUniversité Saâd Dahleb de Blida
Frustrés, désemparés et perdus : ces mots s'avèrent trop faibles pour qualifier la situation dans laquelle pataugent les étudiants en master dans la filière énergies renouvelables photovoltaïques dépendant du département de physique à l'université Saâd Dahleb de Blida.Bien quelle soit compliquée, la situation se résume en la privation de ces étudiants, déjà en deuxième année master, de leur rêve de devenir ingénieurs en énergies renouvelables. Après une année d'études en post-graduation, ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer pour dénoncer les comportements absurdes des responsables du département. «Ce master a été créé l'année passée. Nous avons terminé notre année dans les meilleures conditions. Parmi les 12 étudiants qu'on était, seulement 6 d'entre nous ont réussi à décrocher leur billet vers la deuxième année master.
Notre surprise fut grande lorsque nous avons appris qu'il n'y a pas eu de renouvellement de ce master. Les 12 licenciés en énergies renouvelables, dont la plupart sont originaires de Tamanrasset, ont été renvoyés chez eux», raconte Nesrine, une des étudiantes lésées, avant de poursuivre : «Nous n'avons jamais cru que cette injustice pourrait nous atteindre. Nous qui n'avons qu'un seul semestre de cours. Notre emploi du temps établi le 24 octobre dernier a disparu, nos cours ont été suspendus illégalement et inopinément avec fermeture des salles, inexistence de documents officiels stipulant la fermeture du master 2 et malgré la présence des profs, nous passons des heures à attendre qu'on nous ouvre les salles de cours, mais en vain !»
Après plusieurs réunions avec le recteur et le chef du département, aucune explication valable à ces décisions fortuites n'a été donnée, encore moins une solution. «On nous a proposé de virer notre master en photovoltaïque à la mécanique. Chose impossible, vu que ce sont deux spécialités complètement différentes.
La seule chose qu'ils trouvent aujourd'hui est de nous faire sombrer dans le panneau de l'année blanche. Et même si cela se fait, nous ne comptons pas baisser les bras et nous continuerons à nous battre pour terminer nos études dans cette filière d'avenir», conclut-elle. Une situation épineuse où seul l'avenir de ces étudiants est condamné. Pourtant, ils n'espèrent que continuer leurs quelques semaines de cours pour pouvoir entamer leur projet de fin d'études. Une attitude incomprise de la part des responsables du département de physique que nous avons essayé de joindre à maintes reprises, mais en vain. Et dire qu'au moment où le monde entier se lance corps et âme dans une révolution énergétique visant à développer le créneau des énergies renouvelables, l'université algérienne, dont Blida est un échantillon, ferme les portes au nez de ces jeunes futurs chercheurs. Ces derniers n'attendent que votre intervention, M. le ministre !




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