Initier citoyens et académiciens à la culture des arts audiovisuels en Algérie (colloque)

La nécessité d'initier les citoyens et les académiciens en Algérie à la culture des arts audiovisuels a été soulignée, mardi à Alger, par les participants à un colloque national sur la culture des arts audiovisuels.
Organisé par l'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (ISMAS), dont le siège se trouve à Alger, le colloque a permis d'évaluer l'intérêt accordé aux arts audiovisuels en Algérie, notamment dans le système éducatif, à la faveur de la présentation des 'uvres réalisées dans le domaine artistique en général.
"Les arts audiovisuels viennent en tête des arts que tout pays devrait promouvoir, eu égard à leur rôle consistant à faire entendre la voix de la société locale sur le plan international", a souligné le professeur à l'ISMAS et coordinatrice du colloque, Hafidha Boukhari dans son allocution d'ouverture du colloque qui a vu la participation de professeurs des universités de Relizane et Tlemcen.
L'intervenante a dans ce sens plaidé pour "la promotion de la culture artistique chez l'individu algérien".
Le colloque a été ponctué par plusieurs communications, dont celle de Belghitia Samira de l'Université de Tlemcen qui a présenté une étude comparative entre les feuilletons télévisés algériens et arabes et leur influence sur la femme algérienne.
Le professeur à l'Université de Tlemcen, Mohamed Fetouh a quant à lui insisté sur l'importance du texte dramaturgique pour l'assimilation de l uvre théâtrale, citant à titre d'exemple la pièce "El Guerrab oua Salihine" de Abderrahmane Kaki.
Pour sa part, Malika Meriem Boukhari, de l'Ecole supérieure du journalisme, est revenue sur le cinéma algérien et sa relation avec la mémoire historique nationale, alors que Souad Chera de l'Université de Mostaganem a présenté une communication intitulée "lecture des rôles sociaux chez Erving Goffman".
Plusieurs courts-métrages ont été projetés lors de ce colloque, dont "Le courage" d'Idris Bencherenine, "La bague" de Hamza Adjaj, "L'attente" d'Amar Rabsi, "Le train de la vie" d'Hussein Benmohamed Mahieddine et "Pause" de Youcef Mehsas.