Lancée, au départ, comme une simple activité limitée, la randonnée pédestre a fini par s'incruster dans le paysage local au point de constituer un rendez-vous important que de plus en plus de Skikdis guettent, chaque week-end.Le mérite de cette initiative revient à deux clubs sportifs, Alto Skikda et Bleue Planète qui proposent, chacun à sa manière, différents circuits aussi attrayants les uns que les autres. La réussite de cette nouvelle «manie» locale est due, en partie, au vide sidéral qui caractérise Skikda. Une ville où il n'existe aucun lieu ou autre espace de détente. Rajoutez à cela la monotonie culturelle ambiante et vous aurez alors des citoyens prêts à tous les efforts pour aller «marcher» ailleurs.Ainsi, cela fait plus de deux mois déjà que l'initiative lancée par les jeunes, ne cesse d'intéresser d'autres jeunes et moins jeunes. Ces derniers temps, même la gente féminine est venue s'immiscer dans les paysages. «On accueille même des randonneurs qui se déplacent des wilayas limitrophes et viennent prendre part à nos randonnées», précise Samy Berchi, président d'Alto Skikda. Abdou Baali, président de Bleue Planète, rapporte pour sa part que les périples proposés par le club «associent dans leur majorité, le volet purement sportif à celui relatif de découverte»LES VIEUX DE LA VIEILLEOn ne pourra pas aborder le sujet des randonnées qui se relayent, chaque week-end, sans évoquer le rôle que jouent six skikdis dont l'âge varie de 60 à 85 ans et dont la fougue dépasse, et de très loin, la force juvénile. Souissi Hacene, Chraiat Hamdi, Beribi Rafik, des retraités et le deux octogénaires Ramech Saci et Bouaziz Boudjemaa, 85 ans, qui ne ratent aucune randonnée.«Ce sont en fait les doyens des randonneurs de Skikda. Ils nous accompagnent à chaque sortie et nous servent souvent de guides car ils connaissent toutes les pistes et tous les sentiers de la wilaya de Skikda», témoigne S. Berchi. Les sites ayant déjà été visités par les randonneurs sont déjà assez nombreux ; cap de Fer, la Grande Plage, OuledHbaba, Guerbès, Oued Saboune et Sidi Driss.La randonnée de Sidi Driss, à laquelle El Watan avait été convié serait, à en croire ceux qui avaient déjà l'habitude de ce genre d'évasion, l'une des plus réussie, soit par le nombre des participants, une soixantaine, soit par la beauté sauvage et extravagante des paysages culminés à plus de 1200 m d'altitude.C'est d'ailleurs lors de cette randonnée que plusieurs participants ont découvert et bu l'eau la source mythique de Sidi Driss. C'est là aussi où on a constaté l'état de dégradation de la mosquée et du mausolée du Saint patron des lieux. Mais ceci est une autre histoire qu'on vous racontera un jour.
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Posté Le : 28/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Khider Ouahab
Source : www.elwatan.com