Dans un premier temps, ce projet-pilote cible les deux retenues collinaires de la commune de Chekfa, les fellahs et quelques associations intéressées par le dénombrement des oiseaux d'eau migrateurs, initiative appelée à être généralisée progressivement sur toutes les zones humides de la wilaya de Jijel.Dans un premier temps, ce projet-pilote cible les deux retenues collinaires de la commune de Chekfa, les fellahs et quelques associations intéressées par le dénombrement des oiseaux d'eau migrateurs, initiative appelée à être généralisée progressivement sur toutes les zones humides de la wilaya de Jijel.Dans la commune de Chekfa (sud de Jijel), une douzaine d'agriculteurs prennent part, depuis samedi dernier, à une formation aux techniques de dénombrement des oiseaux d'eau migrateurs. Organisé au centre de formation professionnelle de Taza et initié par la Chambre de l'agriculture avec la collaboration du Parc national de Taza (PNT), ce regroupement a permis aux agriculteurs de cette région locale de s'initier aux méthodes de comptage des oiseaux d'eau que reçoivent les plans d'eau et les retenues collinaires, a indiqué l'APS, soulignant qu'au sens de la convention internationale de Ramsar, les oiseaux d'eau sont des "espèces d'oiseaux écologiquement dépendantes des zones humides" et le comptage une "nécessité pour obtenir des données cruciales pour la conservation des espèces ornithologiques, de leur habitat et des zones humides".Première du genre dans la wilaya, les organisateurs de cette formation ont voulu également impliquer les professionnels de la terre à la préservation de l'environnement, tout en participant à la production agricole dans le cadre du développement durable, a précisé, à l'APS, le secrétaire général de la chambre, Yacine Zeddam. Cette formation s'intègre dans le cadre du programme national de sauvegarde des zones humides afin d'assurer une bonne gestion de ces sites menacés par certaines agressions, telles que les pompages excessifs, les pollutions dues à des rejets d'eaux usées et à des déchets solides, ont rappelé, de leur côté, les responsables du Parc de Taza.Dans un premier temps, ce projet-pilote cible les deux retenues collinaires de la commune de Chekfa, les fellahs et quelques associations intéressées par le dénombrement des oiseaux d'eau migrateurs, initiative appelée à être généralisée progressivement sur toutes les zones humides de la wilaya de Jijel. Présent à l'ouverture des travaux de cette journée de formation, le président de l'Assemblée populaire communale (APC) de Chekfa, Salim Boughrira, a annoncé que plusieurs espèces d'étourneaux bagués provenant de Bulgarie ont été capturés "à la main" dans les environs de la centrale thermique d'El Achouet.Lors de la première journée, des experts en ornithologie, membres du Réseau national algérien des ornithologues (RNAO), ainsi que des universitaires ont animé des communications sur les zones humides, rappelant le contenu de la Convention de Ramsar à laquelle l'Algérie a adhéré en décembre 1982. Selon l'APS, depuis cette adhésion, la Direction générale des forêts (DGF), en sa qualité de point focal Ramsar, a déployé de nombreux efforts pour l'application des résolutions de cette convention. Ainsi, les sites classés, qui n'étaient que deux il y a quelques années (lacs Tonga et Oubeïra, dans la wilaya d'El Tarf), ont atteint aujourd'hui le nombre de 47, s'étendant sur une superficie de plus de trois millions d'hectares.La Convention de Ramsar, la fonction les services écologique et économique des zones humides en général et dans le milieu agricole en particulier, a été la première communication présentée par Lahouari Djardini, directeur du Parc national de Theniet El Had (Tissemsilt), a indiqué l'APS, ajoutant que Mmes Fatiha Bakaria et Hadia Rizi, de l'université d'El Tarf ont abordé, pour leur part, "les techniques de dénombrement des oiseaux d'eau et le protocole particulier d'espèces de faune" et "la biologie et reconnaissance des espèces d'oiseaux d'eau".Mohamed-Samir Sayoud, expert au Centre cynégétique de Reghaïa (Alger), a, de son côté, expliqué à l'assistance les "cycles de migration des oiseaux d'eaux dans le monde et les organisations mondiales de suivi des oiseaux d'eau", s'attardant sur le cas de l'Algérie. Les deux autres journées de ce stage ont été ponctuées par des travaux d'observation sur le terrain et par l'initiation aux techniques pratiques de comptage des oiseaux d'eau avec les instruments optiques (jumelles, longue-vue), ainsi que des appareils électroniques d'enregistrement.Dans la commune de Chekfa (sud de Jijel), une douzaine d'agriculteurs prennent part, depuis samedi dernier, à une formation aux techniques de dénombrement des oiseaux d'eau migrateurs. Organisé au centre de formation professionnelle de Taza et initié par la Chambre de l'agriculture avec la collaboration du Parc national de Taza (PNT), ce regroupement a permis aux agriculteurs de cette région locale de s'initier aux méthodes de comptage des oiseaux d'eau que reçoivent les plans d'eau et les retenues collinaires, a indiqué l'APS, soulignant qu'au sens de la convention internationale de Ramsar, les oiseaux d'eau sont des "espèces d'oiseaux écologiquement dépendantes des zones humides" et le comptage une "nécessité pour obtenir des données cruciales pour la conservation des espèces ornithologiques, de leur habitat et des zones humides".Première du genre dans la wilaya, les organisateurs de cette formation ont voulu également impliquer les professionnels de la terre à la préservation de l'environnement, tout en participant à la production agricole dans le cadre du développement durable, a précisé, à l'APS, le secrétaire général de la chambre, Yacine Zeddam. Cette formation s'intègre dans le cadre du programme national de sauvegarde des zones humides afin d'assurer une bonne gestion de ces sites menacés par certaines agressions, telles que les pompages excessifs, les pollutions dues à des rejets d'eaux usées et à des déchets solides, ont rappelé, de leur côté, les responsables du Parc de Taza.Dans un premier temps, ce projet-pilote cible les deux retenues collinaires de la commune de Chekfa, les fellahs et quelques associations intéressées par le dénombrement des oiseaux d'eau migrateurs, initiative appelée à être généralisée progressivement sur toutes les zones humides de la wilaya de Jijel. Présent à l'ouverture des travaux de cette journée de formation, le président de l'Assemblée populaire communale (APC) de Chekfa, Salim Boughrira, a annoncé que plusieurs espèces d'étourneaux bagués provenant de Bulgarie ont été capturés "à la main" dans les environs de la centrale thermique d'El Achouet.Lors de la première journée, des experts en ornithologie, membres du Réseau national algérien des ornithologues (RNAO), ainsi que des universitaires ont animé des communications sur les zones humides, rappelant le contenu de la Convention de Ramsar à laquelle l'Algérie a adhéré en décembre 1982. Selon l'APS, depuis cette adhésion, la Direction générale des forêts (DGF), en sa qualité de point focal Ramsar, a déployé de nombreux efforts pour l'application des résolutions de cette convention. Ainsi, les sites classés, qui n'étaient que deux il y a quelques années (lacs Tonga et Oubeïra, dans la wilaya d'El Tarf), ont atteint aujourd'hui le nombre de 47, s'étendant sur une superficie de plus de trois millions d'hectares.La Convention de Ramsar, la fonction les services écologique et économique des zones humides en général et dans le milieu agricole en particulier, a été la première communication présentée par Lahouari Djardini, directeur du Parc national de Theniet El Had (Tissemsilt), a indiqué l'APS, ajoutant que Mmes Fatiha Bakaria et Hadia Rizi, de l'université d'El Tarf ont abordé, pour leur part, "les techniques de dénombrement des oiseaux d'eau et le protocole particulier d'espèces de faune" et "la biologie et reconnaissance des espèces d'oiseaux d'eau".Mohamed-Samir Sayoud, expert au Centre cynégétique de Reghaïa (Alger), a, de son côté, expliqué à l'assistance les "cycles de migration des oiseaux d'eaux dans le monde et les organisations mondiales de suivi des oiseaux d'eau", s'attardant sur le cas de l'Algérie. Les deux autres journées de ce stage ont été ponctuées par des travaux d'observation sur le terrain et par l'initiation aux techniques pratiques de comptage des oiseaux d'eau avec les instruments optiques (jumelles, longue-vue), ainsi que des appareils électroniques d'enregistrement.
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Posté Le : 19/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Bouziane Mehdi
Source : www.lemidi-dz.com