L’exposé est centré sur deux problèmes: 1° l’initiation à la représentation
graphique des éléments phoniques. En partant du principe que tout enseignement
doit partir du savoir acquis pour introduire de nouveaux savoirs, on arrive à la
conclusion que l’enseignement de l’écrit doit prendre pour point de départ la
connaissance de l’oral, ou si l’on préfère, la conscience phonologique. Pour une
langue seconde, l’acquisition de l’écriture est rendue complexe du fait que
l’apprenant n’en connaît pas la forme orale. De surcroît, l’initiation à l’écriture doit
être accompagnée de l’enseignement d’autres sous-systèmes tels que le lexique, la
syntaxe, … Si l’on admet que l’enseignement doit commencer par le plus simple
pour procéder au plus complexe, on a atout intérêt à accorder — dans l’initiation à
l’écriture — la priorité à la langue première.
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Posté Le : 18/03/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Mahmoudian Morteza
Source : Iles d Imesli Volume 4, Numéro 1, Pages 9-14 2012-12-31