Algérie

Infrastructures routières à l'est de la Capitale : Un handicap de taille



Infrastructures routières à l'est de la Capitale : Un handicap de taille
Les communes de Bordj El Bahri, Tamentfoust ou encore El Marsa étaient naguère de petits villages à vocation agricole. Ces localités se sont enfoncées dans le bourbier d'une extension urbaine irréfléchie. La fièvre du foncier a eu, au bout du compte, raison de ces petites villes balnéaires du littoral est algérois, qui se sont étirées de manière anarchique et non planifiée. Ce constat est cependant palpable à Bordj El Bahri plus qu'ailleurs. L'agglomération a, en somme, empiété sur le périmètre consacré jadis exclusivement à l'agriculture et cela, pour faire face au nombre grandissant de la population.Cette évolution frénétique n'a malheureusement pas été suivie de projets dans le domaine d'infrastructures routières. Hormis le dédoublement de la RN 24 qui longe le littoral, aucun nouvel accès à la ville n'a été réalisé. D'Alger, on accède à la ville également par l'autoroute de l'Est en empruntant le chemin de wilaya 149, qui n'a point bougé ne serait-ce que d'un iota en termes d'élargissement depuis sa réalisation au début du siècle dernier. Désormais, ces deux accès ne suffisent plus pour contenir le flux important de voitures, d'autant plus que la région a accueilli, après le séisme de mai 2003, quatre grands sites de chalets qui ont quintuplé le nombre d'habitants. Dans la perspective de palier ce manque, il est question de construire carrément de nouvelles routes qui vont permettre une décongestion permanente des autres accès, en offrant un choix diversifié aux automobilistes. Une initiative a, toutefois, été prise par les pouvoirs publics en lançant le projet de réaliser une route qui va relier le chemin de wilaya 149 à partir de Souachette, au CW 121 à la sortie nord de la ville de Rouiba.Ce projet, qui va permettre d'éviter l'incontournable rond-point de Quahouet Chergui, accuse un énorme retard. Celui-ci est essentiellement dû, selon le P/APC de Rouïba, « à un problème sur le plan procédural, engendré par le fractionnement du marché par l'ancien staff municipal, ce qui présente une inégalité par rapport à la réglementation des marchés ». Ce subterfuge a été mis en 'uvre par l'ancienne composante municipale dans le but, nous apprend-on, de lancer le projet par la commune, étant donné que les marchés dépassant les 5 milliards de centimes relèvent des instances de la wilaya. Cette route parachevée pourrait être d'une grande utilité, en servant d'évitement pour les villes de Bordj El Bahri, Aïn Taya, El Marsa et Tamentfoust.


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