Algérie

Infrastructures publiques : la nouvelle gare routière se fait désirer



Infrastructures publiques : la nouvelle gare routière se fait désirer

Le projet de construction d'une spacieuse et accueillante gare routière a toujours été vivement souhaité par la population de Mostaganem.
Annoncée initialement pour la fin du premier trimestre 2011, la nouvelle gare routière de Mostaganem se fait désirer. Au grand dam des usagers qui peinent à se retrouver à travers les multiples points d'arrêt vers où convergent les navettes en provenance de toutes les régions du pays. Eparpillés à travers les quatre points cardinaux, ces arrêts ne ressemblent à rien du tout. Mis à part l'actuelle gare routière située en contrebas du siège de la wilaya, les autres aires de stationnement ne sont que de simples espaces dont la majorité n'a même pas bénéficié d'un simple goudronnage. C'est pourquoi le projet de construction d'une spacieuse et accueillante gare routière a toujours été vivement souhaité par la population de Mostaganem. Il se trouve que, grâce à une jeune et brillante architecte, la wilaya a bénéficié d'une structure qui fait honneur à la cité de Sidi Saïd.
Cette infrastructure, érigée au niveau du carrefour entre la RN23 reliant Relizane et la bretelle de la RN11 qui fait office de rocade sud, se trouve malencontreusement adossée à un rond-point dont le trafic donne le tournis. Erigée sur un terrain miraculeusement épargné par la cité du 5 Juillet qu'elle délimite à l'est, l'infrastructure a nécessité une enveloppe initiale de 38 milliards de cts. Une fois livrée à l'usage des transporteurs inter-wilaya, elle devrait accueillir un million de voyageurs par an. Elle s'étend sur une superficie de 5 000 mètres carrés, dont près de 2 000 mètres carrés de bâtis, ce qui devrait lui permettre ' grâce à ses 20 quais ' d'accueillir les bus de toutes les wilayas du pays. Elle est également dotée de plusieurs fonds de commerces et autres commodités. Alors que se pose avec acuité le problème de sa gestion, on ose à peine imaginer ce que sera la circulation si rien n'est fait pour déplacer ce carrefour. Car, selon les prévisions les plus basses, il est attendu un trafic journalier de centaines de véhicules.
Besoins croissants en trafic de voyageurs
Avec une cadence journalière de dizaines de bus et d'une centaine de taxis, le carrefour sera vite encombré, notamment aux heures de pointe. Quand bien même le site, de par sa position à un carrefour stratégique, apparaît comme une bonne réponse aux besoins croissants en trafic de voyageurs, son environnement immédiat constitue une réelle contrainte à son épanouissement. C'est peut-être cette contrainte qui retarde la mise en service de cette nouvelle gare.
Ce qui permettrait de soulager grandement l'actuelle gare qui ne servirait qu'au transport intra-wilaya ainsi qu'aux taxis et aux bus urbains qui feraient la jonction avec la nouvelle gare. Il reste à espérer que la construction de la future gare ferroviaire ainsi que la ligne du futur tramway, dont l'étude est quasiment finalisée, parviendront à canaliser ce trafic dont la densité et la fréquence feront de cet espace un lieu de convergence de tous les moyens de transports terrestres. Un défi qui paraît insurmontable eu égard au choix initial du terrain d'assiette de cette gare routière.




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