Algérie

Infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires



Infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires
Le retard enregistré depuis des années dans l'aménagement et la complexité urbaine gêne énormément le développement de la majorité des ports du pays classés infrastructures socioéconomiques hautement sensibles. Malgré tous les efforts consentis par l'actuel ministère des Transports et des Travaux publics (MTTP), la mise en branle de ces leviers économiques est très lente. Elle est loin d'être à la mesure des aspirations de développement des wilayas.Le constat fait l'unanimité auprès des économistes algériens. Ils avancent des arguments collectés au fil des nombreuses investigations effectuées sur le terrain. Ils soulignent des facteurs bloquants identiques à ceux à l'origine de l'essoufflement du ferroviaire, entre voie ferrée et équipements, et la vétusté de la majorité des aéroports encore loin de la modernité malgré les quelques tentatives de replâtrage. Dans ce constat, il est question aussi d'activités portuaires entravées par une mauvaise planification élaborée loin de la réalité du terrain, par un secteur pétrochimique aux activités très floues et un secteur de la pêche véritablement anarchique. Tant d'entraves à l'épanouissement socioéconomiques des wilayas côtières que l'actuel MTTP n'arrive pas à juguler. Du côté du gouvernement, rien n'indique que la réflexion est engagée pour créer, au niveau des régions portuaires, un modèle urbain économique. Tout aussi passifs sont les parlementaires censés avoir des conseillers techniques. Le contraire, leur aurait permis de prendre du recul et imposer l'entame d'une démarche scientifique pour concevoir des ports en fonction des dimensions politique, économique, environnementale, juridique et sociale. C'est dire que les efforts consentis par le MTTP restent, pour l'heure, insuffisants pour prétendre exploiter à bon escient les voies maritimes, aériennes, terrestres et ferroviaires. Dans leur constat, les mêmes économistes ont pris pour exemple l'abattage des projets mis à exécution par ce ministère. L'on est arrivé à conclure quel'arrivée de Boudjema Talai a redonné du c?ur à l'ouvrage aux ports, aéroports avant de relancer effectivement la réhabilitation du réseau ferroviaire. Ce qui n'a pas été le cas dans d'autres ministères. Effectués sur la base du copinage et du régionalisme, les changements opérés dans les structures de gestion de ces derniers ministères ont eu pour résultat, l'émergence de pools d'incompétence tant dans les entreprises que dans les administrations de l'état. Ils ont également pointés du doigt les élus locaux et les syndicalistes. Même atteints par la sénilité ou par l'âge de la retraite, les premiers comme les seconds se maintiennent dans les institutions de la république et les entreprises. Rares sont ceux qui ont conscience de l'importance de la place socioéconomique qu'occupe un port, un aéroport, un réseau ferroviaire, dans les plans de développement régional et national. Occupant depuis des décennies le poste de leader dans les échanges et l'augmentation des transactions économiques, sociales et politiques, de nombreuses régions ont entamé leur descente aux enfers depuis les années 1990. Au-delà des répercussions néfastes de la décennie noire, il y a, aussi, l'inexistence de toute vision ou stratégie. Les gouvernements qui s'étaient succédé ont laissé l'improvisation faire son ?uvre. Nos interlocuteurs imputent à l'anarchie la congestion des secteurs sensibles tels que les transports, l'industrie, le commerce. Comme pour mieux souligner tout l'apport bénéfique que génère un port sur son environnement, ils ont estimé que ce potentiel de développement économique a été totalement négligé ces dernières années. Ce qui a entraîné l'étouffement des ports avec dans son sillage, la perte de la force logistique du pays. C'est que, faute d'une gouvernance éclairée, les structures de l'Etat n'ont pas réussi à atteindre l'innovation territoriale au service du développement économique. C'est dire que les tentatives de donner un certain flux aux activités des transports en général, des ports et ferroviaires en particulier, Boudjema Talai s'est mis au chevet des aspirations des régions côtières, ce qui, selon des indiscrétions proches du ministère concerné, aurait abouti à la mise en place d'un schéma de développement aéroportuaire et ferroviaire au service de la relance économique prônée par le président de la république..


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)