Infrastructures culturelles : un nouveau centre culturel ouvre ses portes Oran : les autres articles

Le centre culturel Emir Abdelkader a enfin ouvert ses portes hier, avec pour thème «L'époque coloniale et l'Algérie de l'après-guerre».
A cette occasion, les responsables de cette institution ont fait appel à des artistes-peintres locaux, notamment Farhaoui, Malika Seghier et Hirèche. Les couleurs des souvenirs de l'école coloniale jusqu'aux manifestations de joie du jour de l'indépendance ont ainsi été mises en relief dans cette exposition.Le hall du centre culturel a également abrité les archives de presse, parcourant les époques les plus significatives de l'après-guerre jusqu'à nos jours. On compte aussi des expositions d'appareils de communication ayant servi aux combattants pour l'indépendance pendant l'occupation française, dont l'un date de 1936. L'ex-Prisunic d'Oran a dû subir mille transformations pour être rénové comme il se doit. A présent, ce lieu n'a rien à envier aux établissements modernes, car équipé de toutes les commodités à même de garantir la sécurité aux citoyens (appareils de télésurveillance, d'alarme incendies').
«Le centre culturel a été construit à partir des matériaux les plus nobles, avec un revêtement en porcelaine pour le sol du rez-de-chaussée», a déclaré le délégué de la Direction de l'urbanisme et de la planification (D.U.P). Malgré les efforts fournis, cela n'a pas empêché la survenue de mauvaises surprises.Suite à l'importante dégradation des lieux surmontant le centre culturel, des fuites d'eau menacent le toit et les livres de la bibliothèque du centre. «Nous avons procédé à des réparations au sein de l'immeuble, mais nous comptons aussi refaire en intégralité la descente d'eau, pour pallier entièrement le problème», a souligné le délégué de la D.U.P.
L'équipe reste à l'affut du moindre chamboulement urbain.Le centre culturel compte deux accès adjacents (Bd Emir Abdelkader, Bd de la Soumam). Il abrite deux salles d'expositions, deux bibliothèques, une salle d'atelier et une autre de projection qui comprend pas moins de 98 places. Le centre culturel Emir Abdelkader se veut être un lieu d'expression sans préavis pour les artistes algériens et les amoureux de l'art. Il compte axer son action sur la jeunesse en ayant pour politique d'être un lieu de refuge pour les jeunes et les associations.