Le marché "hallal" est estimé à 500 milliards de dollars dans le monde...Le ministère du Commerce avoue son incapacité à contrôler tous les produits non alimentaires qui circulent à travers le territoire national. Si les moyens de contrôle des produits alimentaires existent et que leur performance est avérée, ceux des autres produits restent faibles et inefficaces. La faiblesse de ce type d'instruments rend ainsi la mission de l'agent encore plus difficile. D'où, les diverses fraudes et autres infractions commises par les opérateurs indélicats sur le marché national. Le même constat est établi pour les services offerts au consommateur à titre onéreux ou gratuit. La tâche du contrôleur est encore plus rude, voire impossible.Toutefois, le département de Mustapha Benbada compense cette incompétence par la promulgation d'un décret exécutif qui tentera de protéger, un tant soit peu, la santé et la sécurité du consommateur.Le texte en question fixe les conditions et les modalités qui garantissent le droit du consommateur à l'information sur le produit qu'il consomme. Celui-ci (le droit) a été consacré dans la loi relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes qui stipule que les caractéristiques du produit doivent être portées à la connaissance du consommateur par voie d'étiquetage, de marquage... Par le biais d'un tel texte, l'Algérie veut construire sa propre "barrière de corail" qui la préservera des marchandises en provenance de l'étranger, compte tenu du principe de l'ouverture de l'économie choisi par les pouvoirs publics, la mise en œuvre de l'accord d'association avec l'UE, la prochaine accession à l'OMC et la Grande zone arabe de libre échange (Gzale). La vente à distance, l'étiquetage nutritionnel, la notion "hallal", la déclaration des produits allergènes et ou présentant des intolérances... sont autant de dispositions nouvelles appliquées de par le monde pour lesquels l'Algérie ne doit pas être en retard. La notion "hallal", faut-il le souligner, est désormais introduite dans le codex alimentarus car son marché avoisine les 500 milliards de dollars dans le monde.Par ailleurs, le ministre du Commerce a indiqué, au cours d'une conférence qu'il a animée hier, que son département suit de près l'évolution des prix des produits laitiers, notamment ceux fabriqués par le secteur privé. "Il y a effectivement ceux qui ont augmenté leurs tarifs à cause de la hausse des cours des matières premières sur le marché international. Mais ils se sont engagés à revoir leurs tarifs à la baisse en cas de recul des prix sur le marché mondial", a-t-il expliqué, tout en ajoutant que les unités publiques ont maintenu le même niveau des prix.En termes plus clairs, la tutelle va veiller à l'adéquation des prix pratiqués par ces laiteries par rapport à la tendance mondiale des cours des matières premières.En réponse à un expert qui a porté l'enveloppe de produits jugés superflus importés par le pays à 20 milliards de dollars, M. Benbada minimise davantage le montant pour le ramener à 3 milliards de dollars seulement. Entrant dans les détails, le ministre précise que sur les 53 à 55 milliards de dollars d'importations, deux tiers sont des équipements, des matières premières et des demi-produits.Le tiers est composé de produits destinés à la consommation finale. Dans ce lot, l'on enregistre les produits alimentaires d'une valeur de 9 milliards de dollars, dont 60% sont des céréales et du lait. Mustapha Benbada demeure confiant et optimiste quant à la reprise quasi-certaine de l'économie mondiale pour l'exercice 2014, qui a d'ores et déjà commencé à influer sur la tendance baissière des cours des produits sur le marché international.B. K.NomAdresse email
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Posté Le : 07/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com