Influence des réseaux sociaux et certaines idéologies: Ghoulamallah plaide pour une approche scientifique

L'impact des idéologies religieuses «extrémistes» ou «subversives» influe négativement sur nos jeunes et menace souvent l'unité spirituelle de la nation. Pour y faire face, le Président du Haut Conseil Islamique (HCI) et anciens ministre des Affaires religieuses le Dr Abdallah Ghoulamallah, a grandement plaidé, pour l'approche scientifique.Lors de son passage sur les ondes de la Radio Caîne I, à l'émission «l'Invité du matin», le Dr Ghoulamallah a mis l'accent sur «la nécessité de se baser sur la formation scientifique solide au profit de tous les paliers, y compris les universités, afin de renforcer la sécurité spirituelle de la nation», a-t-il recommandé. Il a également plaidé pour la diffusion des concepts de la vraie religion islamique en partenariat avec toutes les institutions de l'Etat et la société, afin de prémunir notre nation de toutes sortes d'insécurités spirituelles pouvant entraîner une déstabilisation de la nation.
Le président du haut Coneil islamique a évoqué le rôle que peuvent jouer les savants religieux et les Associations religieuses pour lutter contre les idées intrusives, notamment à l'ère de la large diffusion de la technologie, des médias et des réseaux sociaux. Il a souligné l'importance d'avoir une méthodologie qui nous permette de faire face aux contenus subversifs des réseaux sociaux et différentes applications numériques.
Et ce, afin de prévenir l'impact des dangers de l'utilisation des moyens technologiques, notamment sur la jeunesse algérienne et sur l'unité et l'immunité de la nation.
Pour argumenter, le Dr Goulamallah a évoqué les récents aveux faits par les terroristes arrêtés, lors du ratissage effectué par les détachements de l'Armée populaire nationale, le 16 mars dernier, dans les monts d'Oued Douar, à Skikda. En précisant que «ces personnes ont été induites en erreur, la preuve, ils ont eu des remords pour les actions qu'elles ont commises, de sorte qu'elles peuvent être considérées comme des victimes de fausses idées auxquelles elles croyaient ». Le président du Haut Conseil islamique a abordé de nombreuses questions concernant la société algérienne, telles « l'immigration clandestine», «les menaces qui pèsent sur la cellule familiale et son unité», «les accidents de la circulation» et «la finance islamique». Il a insisté sur le fait qu'on doit travailler en harmonie avec divers médias et institutions pour faire face aux divisions et aux voix qui propagent les idées subversives.