Algérie

Industries électroniques : Tenue du 1er symposium national Bel Abes : les autres articles


Industries électroniques : Tenue du 1er symposium national Bel Abes : les autres articles
La nouvelle démarche adoptée par ce département vise à développer l'entreprise par l'encadrement de son activité, l'identification de son produit et la création de nouveaux postes de travail au moment où l'entreprise renouera avec la croissance.
«La formation et la mise à niveau des ressources humaines est un facteur essentiel pour garantir le succès du plan de redéploiement de ENIE», a affirmé le président du directoire du SGP Indelec, Fettouhi Ahmed, en marge du symposium national sur le secteur des industries électroniques, qu'a abrité lundi et mardi l'université de Sidi Bel Abbès. «Les investissements matériels quelle que soit leur importance, ne peuvent, sans la présence d'une ressource humaine de haut niveau technologique, répondre aux attentes d'un redéploiement réel de l'industrie électronique», a-t-il ajouté. La nouvelle démarche adoptée par son département vise, selon lui, à développer l'entreprise par l'encadrement de son activité, l'identification de son produit et la création de nouveaux postes de travail, «au moment où l'entreprise renouera avec la croissance».
Concernant l'actuel plan de redéploiement de l'ENIE, il estime qu'il rompt avec les précédentes opérations d'assainissement financières, sans perspectives de développement pour l'entreprise. La mise en 'uvre des conditions nécessaires à la réalisation de ce plan permettrait, signale-t-il, la réouverture des unités fermées de Telagh et de Ras El Ma. «La SGP y travaille avec l'ensemble des organismes et des institutions concernées», a révélé le responsable de la SGP Indelec. Un business plan de 14,24 milliards de dinars. Le plan de développement de l'ENIE prévoit un investissement de l'ordre de 14,24 milliards de dinars consacrés au maintien de l'activité de fabrication et de commercialisation des produits grands publics ainsi qu'à l'acquisition de nouveaux équipements de production.
Des équipements qui serviront à la fabrication de produits destinés à la télécommunication, de sous-ensembles électroniques, en particulier les cartes électroniques et les faisceaux de câbles ainsi que des composants tels que les circuits imprimés, les cellules et panneaux solaires, les afficheurs à LED et les systèmes de la télésurveillance. «Les plans de redéploiement des entreprises publiques, tout en prenant en charge les lourds contentieux financiers ont surtout innové par les perspectives de développement traduites dans des business plans où l'investissement en est un élément moteur», explique M.Fetouhi. «Il ne s'agit plus, poursuit-il, de consacrer des masses financières importantes pour résorber des dettes et frais financiers accumulés depuis des années par les entreprises».
Pour sa part, le directeur général du développement au ministère de l'Industrie, M.Ould Mohammedi Mohamed, considère que l'industrie électronique reste encore positionnée, au plan national, sur le segment grand public. En Algérie, une quinzaine d'entreprises privées, créées à la faveur du dispositif CKD-SKD mis en place en l'an 2000, activent aux côtés de l'ENIE. «Situées au dernier maillon du processus industriel au début des années 2000, ces entreprises ont entrepris, depuis, un processus progressif de remonter de la chaîne des valeurs qui leur permettent de revendiquer aujourd'hui le caractère industriel de l'activité», fait remarquer M.Ould Mohammedi.
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