Algérie - Revue de Presse

Industries dérivées des ressources halieutiques



Une usine aux normes internationales à Hassi AmeurUn projet, premier du genre à l’échelle nationale, voire maghrébine, dans le domaine de la transformation et le conditionnement du poisson, fruits et légumes, verra le jour avant la fin de l’année en cours dans la zone d’activité de Hassi Ameur. La société «Raja Food» vient de signer avec le groupe HARMASA, leader mondial de l’industrie des produits halieutiques et leurs dérivés, un contrat de partenariat à l’issue duquel la compagnie algérienne réceptionnera sept équipements des plus récents et des plus modernes, pour un montant de 6 millions d’euros. Ces équipements vont permettre à la nouvelle unité industrielle d’assurer une qualité de production répondant aux normes similaires à celles en cours actuellement en Europe, notamment en Espagne, pays leader dans ce domaine. En marge d’une manifestation spécialisée tenue récemment en Espagne, le ministre espagnol de la Pêche a cité la firme algérienne comme étant l’un des futurs piliers sur lequel s’appuiera et se renforcera la coopération économique entre les deux pays dans le domaine des industries dérivées des ressources halieutiques. « La compagnie algérienne est appelée à briguer une place parmi les dix premières dans le monde «, avait-il noté. Selon le maître d’ouvrage de ce projet en voie de réception, la future unité de production est destinée essentiellement au marché extérieur ; des contrats d’exportation sont déjà établis avec des entreprises étrangères. Elle débutera son activité avec la transformation du poisson, pour passer ensuite à celle des fruits et légumes, explique-t-on. Le projet en question s’étale sur une superficie de 30.000 m2 et comprend la création de 450 postes permanents, la première année, et 1.200, trois ans plus tard. Signalons que le projet prend en charge les problèmes liés à l’environnement en dotant cette usine d’une station pour la récupération des eaux usées et d’une autre pour les déchets du poisson qui seront transformés en aliments du bétail. Amel S.
par rapport au prix,à la quantité de poisson pêchée ou élevée en Algérie, est ce qu' une industrie de transformation peut subsister dans le temps. sachant qu' on a jamais eu une continuité d'approvisionnement en poisson péché ou élevé. et si on parle de l'importation pour la transformation est ce que c'est un plus pour l' économie algérienne (perte de devise)
benfares redhouane - chercheur - tipaza, Algérie

03/07/2019 - 405166

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