Algérie

Industrie pharmaceutique : Une délégation française en quête de partenariat



Industrie pharmaceutique : Une délégation française en quête de partenariat
' Le taux de consommation de médicament augmentera de 6% dans trois ans. Malgré les efforts consentis dans le développement de la filière médicament, notamment en matière de  promotion du générique, l'Algérie accuse toujours un retard par rapport aux pays voisins. Ce qui est recommandé «c'est le renforcement de la chaîne de valeur de l'industrie pharmaceutique». Pour ce faire, l'affermissement du partenariat avec des opérateurs étrangers  s'avère primordial si on veut maintenir le taux de croissance à  deux chiffres. C'est ce qui ressort de la rencontre organisée, hier, par la Mission économique française (UBIFRANCE) en collaboration avec le ministère algérien de l'Industrie. Une rencontre à  laquelle a pris part une dizaine de représentants de laboratoires français venus s'enquérir du cadre des investissements inhérents à  l'industrie pharmaceutique en Algérie. Des représentants du ministère de l'Industrie, des boites pharmaceutiques  et du mouvement syndical étaient à  leur écoute et ont répondu à  leurs préoccupations. Les deux parties ont exploré toutes les potentielles éventualités de partenariat. Dans son intervention, Alain Boutebel, directeur Algérie de la mission économique-Ubifrance, a souligné que la France ambitionne de renforcer son positionnement  sur ce segment. Dans le domaine du médicament, la France reste le premier fournisseur  d'autant qu'elle assure 70%  des importations. Il est à  noter que parmi les laboratoires implantés sur le territoire national, «Sanofi Aventis» vient en tête avec un investissement de 320 millions de dollars.  La partie  algérienne a mis l'accent sur la nécessité  de localiser  les industries en Algérie tout en renforçant les capacités internes locales à  travers le transfert technologique. M. Ait Ramdane,  chef de division de promotion de l'investissement auprès  du ministère de l'Industrie   a souligné que «le marché des médicaments représente 2 milliards de dollars annuellement, un chiffre appelé à  s'accroître de 10 %» et d'ajouter que «les fonds existent mais nous avons besoin de partenaire pour le développer».  Présentant les perspectives du secteur pharmaceutique  algérien, le consultant Rachid Ghebbi a indiqué que toutes les lois régissant cette industrie ainsi que les dispositifs mis en application par la sécurité sociale (tiers payant et la carte chifa)  sont favorables au renforcement des investissements étrangers.  En terme de consommation de médicament, des prévisions pour les trois années à  venir font état  d'un d'accroissement de 6% en terme de quantité et de 8% en valeur. Il a ajouté que la consommation en l'Algérie enregistrera 3 milliards de dollars d'ici à  2015. Les principaux produits consommés sont les antibactériens, les médicaments de cardiovasculaire, les antidiabétiques et les analgésiques. Le représentant de Saidal, M. Naïli a  émis le vœu de conclure des partenariats  pour le développement des unités chargées de produire des médicaments anticancéreux et d'aller même à  l'exportation. 


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