Algérie

Industrie du plastique : 300 000 emplois en danger



Les professionnels, qui ont, en vain, saisi les ministres de l’Industrie et du Commerce tirent la sonnette d’alarme : «Avec une telle taxe, l’Etat favorise la concurrence déloyale, car les importateurs de produits finis qui sont pourtant fabriqués en Algérie sont paradoxalement exonérés de cette taxe. Ce n’est pas de la sorte qu’on encourage la production nationale ou qu’on préserve l’outil de production et des milliers de postes de travail en péril. Avec un tel avantage, le film étirable ou agricole, le tube pour les canalisations d’eau ou autres, qui sont le plus le souvent de mauvaise qualité par rapport au produit local soumis à diverses charges, sont proposés à des prix défiant toute concurrence. Le moment est venu pour protéger le label local pour lequel de gros investissements ont été consacrés», diront de nombreux industriels. Nos interlocuteurs enfoncent le clou : «Pour l’intérêt de l’économie nationale, il est important de remettre sur le tapis la question du polyéthylène haute densité fabriqué à Skikda. Pourtant de très bonne qualité, ce produit fait aussi l’objet d’une déloyale concurrence car le polyéthylène importé, disposant des mêmes caractéristiques, n’est pas taxé à la douane.» Les producteurs nationaux interpellent les pouvoirs publics pour qu’ils rectifient le tir à travers la loi de finances complémentaire de l’exercice budgétaire en cours.
 


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