Algérie

Industrie automobile De quoi sera fait demain...



Publié le 09.09.2024 dans le Quotidien l’Expression

L’objectif final consiste à définir les solutions qui permettront d’arriver à des véhicules made in Algeria.

Abordant une phase d’expérimentation, l’industrie automobile en Algérie, s’apprête à passer l’étape de l’importation pour aborder la phase de démarrage des usines de fabrication locale en partenariats avec les investisseurs étrangers, notamment les marques, Fiat, Geely, Hyundai et Cherry. Il faut dire que cette période d’adaptation a servi à mettre en place les mécanismes nécessaires pour asseoir les bases d’une industrie réelle destinée à répondre aux besoins de la demande, et contribuer à l’essor de l‘économie nationale. Dans cette configuration, un travail de fond en matière de législation, et d’organisation a été effectué pour permettre, aujourd’hui, la mise en œuvre de ces projets. À ce titre, les actions d’importation ont été menées dans le but de réguler le marché de l’automobile et d’atténuer les effets des hausses vertigineuses.
L’objectif final étant de définir les voies et les solutions qui permettront à l’industrie automobile de fournir des véhicules made in Algeria aux prix abordables et stables.
Dans ce sillage, les projets de démarrage des usines se précisent dans une course vers l’acquisition des plus grandes parts du marché, à l’image de la chronologie de mise en exploitation de ces unités, telles que celle de la marque Fiat prévue pour décembre, et celle de Cherry et de JAC qui ambitionne de pénétrer le marché algérien dans les prochains mois. Cela étant, le champ demeure ouvert aux annonces des autres constructeurs connus tels que Baic, et Opel. Il y a lieu de souligner que la restructuration des secteurs stratégiques tels que celui de l’industrie et la mise en place des nouvelles dispositions d’investissements et d’exploitation plus attractives. À cela, s’ajoutent les mesures prises pour alléger les procédures administratives et l’accès au foncier industriel et aux canaux bancaires. Dans ces termes, le ministère de l’Industrie prévoit un décollage en force en 2024, à travers la finalisation de ces projets. Ce qui renseigne sur l’importance de l’édification d’un tissu conséquent de sous-traitants et d’équipementiers autour de cette activité, en vue d’atteindre les objectifs fixés en matière d’intégration. À ce titre, les règles fixées par le ministère sont on ne peut plus claires ; les constructeurs automobiles sont tenus d’enregistrer un taux d’intégration de 10% à partir de la deuxième année, pour atteindre les 20% la troisième année, et 30% la cinquième année.
Dans cette configuration, il est clair que l’aboutissement à ces résultats, notamment à des équilibres efficients entre l’approvisionnement du marché en véhicules moins chers que ceux de l’importation, et le développement d’une industrie à grande valeur ajoutée, l’accompagnement de l’État demeure indispensable, notamment pour la délivrance des autorisations et des agréments nécessaires. Et ce, en plus de son action pour éradiquer les obstacles et les failles susceptibles de compromettre ce rythme de développement et de préparation. Toute la problématique réside dans l’établissement d’un suivi rigoureux en matière d ’application des orientations et des décisions retenues par les pouvoirs publics pour permettre aux investisseurs de s’établir et de développer leurs activités.
En somme, la chronologie assignée à la réalisation de ces projets reflète l’importance des avancées réalisées dans différents domaines, et leurs impacts sur l’essor des secteurs à pourvoyeurs de richesse et de création d’emploi, tels que celui de l’industrie automobile.
Ali AMZAL



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