Algérie

Industrie agroalimentaire : Le sucre tire les exportations vers le haut en 2010



Cette hausse substantielle est à attribuer aux exportations de sucre dont le montant dépasse 200 millions de dollars. La valeur globale des exportations hors hydrocarbures est de 1,6 milliard de dollars, a précisé M. Bennini. Le DG d’Algex a regretté qu’il n’y ait pas de connexion entre le développement de la production agricole et l’industrie de transformation. Il estime, en outre, que l’accompagnement des entreprises pour l’exportation doit être intégré dans les dispositifs de mise à niveau. Il préconise l’achat de participations dans des entreprises étrangères exportatrices afin de réduire les dépenses d’importation. Reda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), rappellera, pour sa part, que l’Algérie s’était fixé comme objectif d’atteindre les deux milliards de dollars en exportations hors hydrocarbures. Or, cet objectif est loin d’être atteint. Il impute cette contre-performance à l’administration qui, d’après lui, n’arrive pas à suivre et à accompagner les exportateurs. Il a indiqué que le FCE revendique la hausse de la part due à l’exportateur. «Au moment où les caisses de notre Etat engrangent plus de 150 milliards de dollars, que lui coûterait de laisser les quelques centaines de millions de dollars à la disposition des exportateurs qui n’en gardent que 10% ' On souhaite que cette portion soit revue à la hausse», a-t-il dit. Il a déploré, dans le même sillage, le fait que l’Algérie ne soit pas «en mesure d’offrir cette liberté juridique de transférer un montant en dinars vers la Banque d’Algérie pour organiser une structure juridique transparente établie à l’étranger». «La Banque d’Algérie n’accorde plus d’autorisation à l’exportateur de s’installer dans un pays tiers pour constituer ou étoffer un réseau», a-t-il confié. M. Hamiani a souligné que les exportateurs ne sont pas en mesure de payer des commissions à leurs intermédiaires «car la loi algérienne ne permet pas de transférer de l’argent pour les rémunérer». Il fera savoir que la lettre de crédit comme seul mode de paiement des opérations du commerce extérieur engendre de nombreuses contraintes, notamment en Afrique qui est le marché de prédilection des exportateurs algériens.             


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