Le président de l'Association algérienne de solidarité avec les malades respiratoires (Asmarespe), Rachid Sadaoui, a fait état d'indisponibilité de la Ventoline et certains bronchodilatateurs de «temps en temps» chez les officines. Réclamant des explications sur cette tension bien qu'elle soit souvent momentanée mais pèse sur les malades atteints d'asthme, dit-il. Précisant qu'il y a malheureusement un dysfonctionnement quelque part qui doit être réglé pour assurer un approvisionnement en continu de ces traitements de base et indispensables pour les patients asthmatiques, à travers toutes les officines du pays.
Intervenant, hier, lors d'une campagne de sensibilisation et d'information, organisée par son association à la Grande Poste d'Alger, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l'asthme, M. Sadaoui a mis l'accent sur la nécessité d'améliorer la prise en charge des malades atteints de l'asthme.
Précisant que les asthmatiques sont, aujourd'hui, confrontés au problème du tarif de référence pour l'acquisition des traitements, pourtant il s'agit bien d'une maladie chronique. Il explique que «mêmes ceux qui sont assurés doivent mettre la main à la poche pour payer les tarifs de référence, sans parler de la galère que vivent les patients n'ayant aucune couverture sociale».
Et d'affirmer que certains médicaments ne sont toujours pas remboursés, bien qu'ils soient nécessaires pour les malades asthmatiques. Il ajoute «du moment qu'ils sont inscrits dans la nomenclature des médicaments, je pense qu'ils sont indispensables et nécessaires pour les patients». Il dira qu'on peut faire des économies en refusant de rembourser certains médicaments, mais il faut juste savoir qu'une mauvaise prise en charge des malades entraînera automatiquement une aggravation des cas et des complications qui vont peser lourdement sur les caisses de la sécurité sociale et sur le budget de l'Etat. Précisant que l'Algérie fait face au même titre que d'autres pays du monde au nombre croissant des cas d'asthme en raison de la pollution.
Il dira également qu'il y a aussi un problème d'accessibilité aux contrôles de la maladie, notamment pour les personnes démunies, «ils ne sont pas contrôlés et ils n'ont pas de médecins traitants, parce qu'ils n'ont pas les moyens de payer leur visite médicale qui n'est toujours pas remboursée».
Cette campagne d'information et de sensibilisation a pour but d'aider les patients à mieux comprendre leur maladie et les aider à contrôler leur maladie en adoptant des gestes simples et efficaces.
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Posté Le : 08/05/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M. Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com