Algérie

Indiscutable, et non discutée, ou presque



«Je ne suis pas un monstre, encore moins celui qui ne connaît pas le football. Que ceux qui me taxent de parachuté se trompent parce qu'ils n'ont pas l'habitude d'avoir en face d'eux des présidents qui disent cette vérité qui les fragilise», nous dira Mellal après le match face à l'OM.«Jamais je n'aurai réagi si la partie s'est déroulée dans un fair-play total. Jamais je n'aurai soufflé mot si des tentatives n'avaient pas eu lieu avant la rencontre, je suis président d'un club qui veut jouer dans la transparence, je suis une personne qui veut gagner proprement pas par la tricherie. J'irai jusqu'au bout et je ne me tairai pas, comme je continuerai à militer pour que notre football ne soit pas traîné dans la boue», déclarait le boss de la JSK. Il rappelle «qu'une éthique de vie, ça ne se monnaye pas, ça s'apprend et se partage». Laissons de côté, les qualificatifs qui, forcèment sont imparfaits à l'heure de l'étrangeté sportive, et ne feraient que réduire de la portée d'un moment plus important qu'il n'y paraît, et rappeler que chaque président étale sa version, mais les images résistent à toutes manipulations.
La FAF a d'ailleurs réagi à travers une lettre adressée à Mellal, et non pas au président de la JSK, comme le veut la règle, dans laquelle elle condamne les propos de CM tenus après la rencontre JSK-OM, où «Rebouh, président de l?USMA, était également mis en cause, dans la tentative d'arrangement du match». Serrar, directeur général de l'USMA a révélé sur la chaîne TV «Al Djazairia One» que la JSK est bel et bien visée par certaines parties. Le boss des Canaris met au défi le directeur général de la SSPA/USMA de dévoiler les noms de ceux qui veulent du mal à la JSK, que Mellal connaît bien «je connais les ennemis de ce club, mais comme Serrar a déclaré que notre club n'est pas visé par Haddad, mais par d'autres parties, on attend qu'il dévoile leurs noms. C'est mieux si cela vient de lui».
Pour Mouloud Iboud, ce canevas ne profite à personne, au lieu de réfléchir sur la mise en place d'un espace de réflexion et de débat à tous ceux, chercheurs, militants ou praticiens, qui osent penser autrement, exprimer des idées neuves et ouvrir de nouvelles pistes à la réflexion collective. «Nous voilà plongés dans des questions qui détériorent l'image de notre football, nous n'avons jamais vécu pareilles situations, je rêve de retrouver le climat dantant. Je n'arrive plus à retrouver les valeurs qui ont fait la fierté de tout un pays lors des années de football... Nous sommes un club qui évolue tranquillement, avance, à sa tête un président qui veut contribuer à l'amélioration de ce sport, en dénonçant le mal là où il se trouve. La JSK a des ennemis, nous le savons, et quelques présidents veulent sa peau mais notre force et caractère constituent notre bouclier, personne ne pourra négocier un match avec la JSK, si des cas existent qu'il les expose au grand jour, le défi est lancé sur la base du fait que notre équipe a sa culture interne qui repose sur des valeurs sportives. Notre président est monté au créneau, car ce qui s'est passé à Médéa est gravissime».
A notre confrère de Compétition, Mellal dira «pas moins de trois lois de la FAF ont été foulées aux pieds par ceux qui sont censés appliquer la réglementation. A titre d'exemple, le président Boukelkal était sur le terrain, et cela, malgré sa suspension. Il n'arrêtait pas de mettre la pression sur nos joueurs et les arbitres. Je n'ai pas aussi compris la présence des stadiers, alors que le match s'est déroulé à huis clos. Enfin, le nombre d'accréditations accordées aux journalistes et aux photographes était de 10, mais sur la main courante et dans la tribune officielle, il y avait énormément de monde. Cela prouve que les responsables de l'OM ont donné des gilets aux voyous afin de faire pression sur nous. L'un d'eux a eu un accrochage avec le gardien Salhi. Pour chacun de ces règlements violés à Médéa, il doit y avoir une sanction. Il faut que la FAF prenne les décisions qui s'imposent», souligne le président de la JSK.
Mais reste que cette commission pour sa crédibilité devra engager une sérieuse enquête pour préserver ce sport de toute tentative de déstabilisation et non comme ce fut le cas de l'entraîneur du PAC, pour mémoire après la défaite face au NAHD sur le score de 2-1 la saison écoulée. L'Espagnol Francisco Chalo avait tenu des déclarations, pour le moins, polémiques à la fin du match. Il reprochait à l'arbitre d'avoir privé les Pacistes d'un penalty. L'ancien international Bachiri avait affirmé sur un plateau télé qu'il n'y avait pas penalty pour le PAC face au NAHD. Le président du PAC, Hassan Zetchi s'est par ailleurs adressé à l'arbitre du match l'accusant à demi-mot d'avoir saboté son équipe. «Mission accomplie», lui-a-il, ainsi, dit en fin de rencontre.
«Je suis un professionnel et c'est en tel que je viens travailler ici. Je laisse ma famille et je consens beaucoup de sacrifices parce qu'il y a une équipe talentueuse. On nous pousse jusqu'à en perdre la tête, je suis capable de partir et d'expliquer en Europe comment le football algérien est géré». Ces déclarations incendiaires n'ont malheureusement pas étaient sanctionnées. «Qui peut dire le contraire '», rappelle un confrère ! Il y a des personnes qui font les bilans, et il y a ceux qui font le point.


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