Indices d'existence de gisements dans la région Est

Il s'agit de l'implantation, sur une superficie de 600 ha, d'un complexe de transformation spécialisé dans les dérivés du phosphate dans la commune d'El Kabarit. D'une capacité de production de 15 000 tonnes/jour d'acide phosphorique et de 4 500 t/J, entre autres produits ciblés par les initiateurs du projet. Lequel est capable de créer 1 000 postes d'emploi permanents et 5 000 autres temporaires. Les habitants de cette commune déshéritée ont bénéficié, par la même occasion, du raccordement de 550 foyers au gaz naturel, et ce dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux. A Aïn Regada, une partie de la zone de prospection qui s'étend sur les wilayas de Guelma, Constantine et Oum-El Bouaghi, et où des indices révélant une forte probabilité de l'existence de gisements gaziers et/ou pétroliers, le ministre a incité les responsables du projets à  ne point lésiner sur les moyens pour atteindre l'objectif des investigations. «Si cela nécessite un forage de plus de 5000 ou 6 000 m de profondeur ou même plus, allez-y, nous en avons les moyens», a-t-il recommandé. Ces derniers ont été formels quant aux indices, voire des débits d'huile dans des régions éparses, notamment à  Khemissa. «Dans certaines régions nous avons dépassé l'étape des indices et nous croyons qu'au-delà d'un certain niveau de forage nous pouvons collecter une eau huileuse», a indiqué l'un des intervenants. Un responsable nous a fait savoir que toute déclaration ou annonce officielle s'agissant d'une éventuelle découverte d'un gisement est du ressort exclusif de Sonatrach. Notons qu'au niveau de la base SAS 1, les experts procèdent depuis mars 2009 aux recherches géologiques et sismiques. Chose qui explique le lancement de l'opération forage.