Indices

 Le nombre de chômeurs en Espagne a passé la barre des quatre millions au premier trimestre 2009, pour la première fois depuis plus de 30 ans, a annoncé hier l'Institut espagnol de la statistique (INE). Ce taux de chômage atteint, lui aussi, un niveau record avec 17,36% au premier trimestre, ce qui est le plus haut niveau enregistré en Espagne depuis fin 1998 et s'affiche comme un niveau record parmi les pays de la zone euro. Au premier trimestre, « le nombre total des sans emploi se situe à 4,01 millions, avec une hausse de 1,836 million durant les 12 derniers mois », précise dans un communiqué l'INE. Ce niveau est le plus élevé depuis le début de cette série statistique qui a démarré en 1976. En l'espace de trois mois, entre le dernier trimestre 2008 et le premier trimestre 2009, le nombre des chômeurs a grimpé de 802 800. La récession de l'économie britannique s'est aggravée au premier trimestre contrairement aux attentes des économistes, le Produit intérieur brut se repliant de 1,9% par rapport au trimestre précédent et de 4,1% sur un an, a annoncé hier l'Office des statistiques nationales. Cette contraction est beaucoup plus grave qu'attendu. Les économistes tablaient sur un repli de 1,5% par rapport au trimestre précédent, et de 3,8% sur un an, selon la banque Calyon. C'est le troisième trimestre consécutif de repli de l'économie britannique, après déjà un recul de 0,7% au troisième trimestre 2008 et de 1,6% à quatrième trimestre 2008. La production de voitures au Royaume-Uni a poursuivi en mars son effondrement des mois précédents, a annoncé hier l'Association des constructeurs automobiles britanniques, la SMMT, qui espère que l'introduction annoncée d'une prime à la casse va la faire repartir. Le nombre de voitures produites dans le pays a chuté de 51,3% en mars par rapport à un an plus tôt, à 61 829 unités, dont 75,1% destinées à l'exportation, a précisé l'organisation professionnelle dans un communiqué. La production de véhicules industriels et autres utilitaires a, quant à elle, chuté de 57,1%, à 8074 unités. La compagnie aérienne Air Sénégal International (ASI), détenue à 51% par Royal Air Maroc (RAM), « a cessé d'opérer et a dû arrêter tous ses vols », a indiqué hier la compagnie marocaine dans un communiqué. « Depuis plusieurs semaines, Royal Air Maroc n'a cessé d'alerter ses co-actionnaires sénégalais sur les risques d'arrêt des activités d'Air Sénégal International. Aujourd'hui, Air Sénégal International a cessé d'opérer et a dû arrêter tous ses vols », a indiqué le texte repris par l'AFP. « Cette fin d'exploitation est la conséquence inévitable de la situation créée par la partie sénégalaise qui a pris, malgré les multiples mises en garde de Royal Air Maroc, des décisions qui ont nui à l'existence même de sa compagnie nationale », assure le texte. Le Parlement européen a réclamé dans un avis consultatif adopté hier en plénière la fin du secret bancaire sur les revenus de l'épargne, souhaitant voir généralisés « au plus tard le 1er juillet 2014 » les échanges automatiques d'informations dans l'UE. « Il est légitime, au moment où l'on demande aux contribuables européens de venir sauver le secteur bancaire, que le secteur bancaire fasse des efforts pour aider les Etats à lutter contre la fraude fiscale », a estimé le rapporteur du texte, le français Benoît Hamon. « Nous souhaitons qu'une date butoir soit fixée à 2014 » dans une directive (loi) européenne sur la fiscalité de l'épargne, a-t-il indiqué. Dans son rapport, il souligne l'« enjeu économique majeur » de la fraude fiscale, évaluée à 200 milliards d'euros par an soit 2% du PIB de l'UE. Les prix du pétrole progressaient nettement hier à l'ouverture à New York, tirés vers le haut par l'affaiblissement de la monnaie américaine, qui rend les matières premières plus attractives. Vers 13h05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en juin s'échangeait à 51,07 dollars, en hausse de 1,54 dollar par rapport à son cours de clôture de jeudi. Les cours poursuivaient leur lent rebond entamé après leur chute de lundi (-4,45 dollars). « Le dollar a baissé de manière significative depuis deux jours, cela soutient les prix parce que le brut (vendu en dollars, ndlr) est moins cher pour le reste du monde », a expliqué l'analyste indépendant Ellis Eckland.Face à la monnaie américaine, l'euro, sous 1,30 dollar en début de semaine, valait hier plus de 1,32 dollar.  >