Algérie

Indice de Madjid Bekkouche : Quand le moins d'ouverture profite à l'Algérie



En dépit de la levée de bouclier opérée par l'Algérie ces deux dernières années et que l'on assimile, dans certains pays occidentaux, à  un sursaut protectionniste, l'Algérie continue un processus de dialogue économique d'étendue planétaire, sur le principe du partenariat telle que la conception en a été revisitée et revue dans le sens d'une restitution, autrement plus rigoureuse et plus intransigente, de son sens équitable et mutuellement profitable.L'on aura, par ailleurs noté, malgré des réactions de départ qui traduisaient plus des inquiétudes qu'une réalité effective du terrain, que de plus en plus de pays avec leurs pelotons d'entreprises et d'hommes d'affaires, continuent de s'intéresser au marché algériens et, de plus en plus, on prête l'oreille, non sans une certaine compréhension, aux conditions légitimes de l'Algérie, dont la détermination de sa posture défensive n'a d'égale que la virulence des prédations commerciales et financières auxquelles fut propice la période antérieure.De toutes les façons, les effets négatifs annoncés et que l'on attribuait au protectionnisme algérien, sont entité négligeable si l'on devait les confronter avec la saignée commerciale et de capitaux qu'un excès d'ouverture du marché favorisait dans un contexte de transition économique. Il n'y a pour cela qu'à rappeler la montée en flèche des importations, passées en une année, de 20 à  40 milliards de dollars, montrant à  quel point l'ouverture tous azimuts, sans une mise à  niveau conséquente de l'économie nationale, n'était finalement qu'un couloir pour siphoner la rente au profit des multinationales et des grands pays industrialisés dits alors partenaires privilégiés de l'Algérie.Le double risque de prédation commerciale et de fragilisation du tissu économique local à  travers une concurrence féroce et déloyale, se transforme, moyennant les nombreuses dispositions relatives à  la fois à  la circulation des capitaux marchands, aux conditions d'investissement en Algérie et à  l'attribution des marchés publics, en double avantage, offrant le bénéfice économique d'un manque à  gagner pour le Trésor public en termes de sédentarisation des capitaux, des opportunités de dynamisation économique locale à  travers la mise à  contribution des entreprises publiques et privées algériennes à  l'effort de développement, et le prolongement nécessaire et même vital de la période de transition en vue d'une meilleure préparation des entreprises au rendez-vous imparable de la mondialisation.


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