Algérie

Indice de Madjid Bekkouche : Le secteur des assurances «poussé» à se surpasser



Le secteur des assurances connaît une dynamique nouvelle, impulsée par les dispositions législatives portant augmentation du capital social des entreprises de ce secteur d'activité et la filialisation de segments, dont celui de l'assurance-vie.Une donne qui a produit, au sein de certains assureurs, un élan de mobilisation formidable en vue de l'adaptation à  ce qui est d'abord perçu comme une contrainte, et qui se profile, de plus en plus, comme une étape nouvelle dans l'évolution d'un secteur dont le potentiel de développement est reconnu pour àªtre des plus prometteurs. Le secteur des assurances où la part du secteur privé demeure modeste au vu de la prédominance d'assureurs publics installés dès le début des années soixante, a en face de lui un marché qui demeure freiné par une culture de l'assurance obligatoire, faisant que la part du produit automobile représente encore plus de 60% du chiffre d'affaires global.Sur ce chapitre, les assureurs eux-mêmes reconnaissent qu'ils ont une part de responsabilité, sachant qu'un produit d'assurance, hors celle obligatoire, est un produit qu'il faut savoir et pouvoir vendre, et non un produit qui s'achète. Ce principe, à  lui seul, pose comme perspective une action des professionnels et des opérateurs du secteur en vue de la structuration d'un réseau commercial qui tisse ses espaces dans les agences d'assurances autant que dans les succursales bancaires, en vue d'une densification et d'une intensification de la communication marketing en matière de promotion des produits d'assurances nouveaux pour un marché où déjà l'assurance trouve des freins d'ordre culturel. A ce titre, il est prouvé de par le monde que les produits d'assurances se vendent mieux au niveau des banques où existe une relation privilégiée entre le client et son banquier, bien mieux que chez les assureurs qui trouvent leur compte dans le partenariat banque-assurance.Bien entendu, l'assurance-vie n'est pas le seul produit qu'il convient de promouvoir, car en dépit des multiples épreuves que les Algériens ont traversées ces dix dernières années, l'assurance contre les catastrophes naturelles affiche des taux marginaux et on est loin de l'euphorie d'après-séisme où on était certains, au vu de l'obligation de départ, que tous les Algériens allaient se mettre à  l'abri des aléas de la vie.Ce qui est certain, c'est que l'étape nouvelle dont le processus a commencé il y a quelques mois, est en train d'imprimer une dynamique endogène inédite au secteur, poussant ses opérateurs à  se surpasser et à  rivaliser de créativité et d'imagination. Bref, à  s'engager de plain-pied dans la véritable économie de marché.


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