Algérie

Indicateurs encourageants


A l'instar des pays producteurs-exportateurs de pétrole il est tout à fait compréhensible pour l'Algérie de s'inquiéter sur ses revenus qui sont à la baisse et qui ont chuté brutalement au cours de ces quatre dernières années causant de fortes tensions financières plus ou moins maîtrisables puisque le pays n'a pas connu un blocage de son développement. Bien au contraire comme récemment souligné par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, les exportations hors hydrocarbures se sont renforcées dans plusieurs créneaux ce qui est un signe de continuité réussie et ce qui est aussi un indicateur d'avenir prometteur. M. Ouyahia a également indiqué que la croissance économique a été au rendez-vous et que les investissements se multiplient partout à travers le pays. Autre affirmation de M. Ouyahia, l'amélioration de la situation sociale des citoyens grâce à un recul du chômage, à une stabilisation de l'inflation au bénéfice du pouvoir d'achat, et grâce aux nombreuses réalisations socio-culturelles dont la plus spectaculaire aura été la livraison massive de logements qui se poursuit.En dépit de ces indicateurs encourageants, il est bien dit dans le discours officiel que la période actuelle que traverse l'Algérie sur le plan financier est critique en raison de la baisse brutale de ses revenus tirés de l'exportation des hydrocarbures. Même le président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah, lors de son discours à la suite de sa reconduction à la tête du Conseil de la nation, a appelé à une plus grande prise de conscience pour la maîtrise de cette crise. Il est enfin tout à fait normal et compréhensible que la crise du baril de pétrole qui persiste depuis la mi-mai 2014 est dans l'ordre des choses, du moment que les baisses des prix qui se succèdent ont, fort heureusement du reste, incité le gouvernement à la prudence puisque le programme présidentiel s'est retrouvé contrarié par la chute drastique des prix des hydrocarbures sur le marché international, et conséquemment, un recul de plus de 5O % au niveau des revenus extérieurs du pays ainsi que les recettes fiscales de l'Etat.
Cependant, cette situation imprévue mais toutefois inquiétante n'a guère entamé la détermination du pays à continuer à aller de l'avant sur la voie du développement économique et social, comme le confirme la mise en ?uvre du nouveau modèle de croissance économique adopté en 2016 par le Conseil des ministres.
Les objectifs du nouveau modèle de croissance selon ce qui a été tracé par le plan d'action du gouvernement sont : une trajectoire soutenue de croissance, le doublement de la part de l'industrie manufacturière, la modernisation du secteur agricole, une transition énergétique, la diversification des exportations, la préservation de la solvabilité externe du pays par une réduction des importations et le développement des exportations hors hydrocarbures, la stimulation de la création d'entreprises, la finalisation de la réforme bancaire et le développement du marché des capitaux.
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