Algérie

« Inculquer la culture de la paix »



« Inculquer la culture de la paix »
« La paix est l'un des principes de l'humanité et la femme en est le dépositaire », a affirmé la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, lors de l'ouverture des travaux du premier congrès international féminin, qui s'est déroulé, hier, au Centre des Conventions d'Oran Mohamed Benhamed. Selon la ministre, la culture de la paix est innée chez la femme, vu son sens des responsabilités et sa mission d'éduquer des générations. « C'est à nous, politiques, experts, sociologues et intellectuels d'?uvrer à répandre la paix sur cette terre et à la transmettre à l'humanité », dira t-elle. « C'est nous qui avons mis en place les principes de la réconciliation nationale, du dialogue, de l'Etat de droit et de la paix », a soutenu la ministre. Pour sa part, Abdelghani Zaâlane, wali d'Oran, a souligné que le monde dans toute sa différence, multiculturel, multiconfessionnel, avec ses intérêts multiples, sa multiplicité et ses différences, se rejoint dans la paix. « Un principe édicté par toutes les religions et cultures, notamment dans le contexte mondial empreint de conflits régionaux et parfois ethniques », dira-t-il. A la veille de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le wali d'Oran a profité pour rendre hommage à la femme et à sa participation, aux côtés de l'homme, à la libération du pays, en rappelant tous les sacrifices qu'elle a consentis pour le recouvrement de l'indépendance. De son côté, Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco, a envoyé aux organisateurs une lettre dans laquelle elle insiste sur le rôle de l'éducation dans la transmission de la culture de la paix. « Nous travaillons à renforcer le rôle de l'éducation dans la transmission de la culture de la paix pour le respect de l'autre », a-t-elle mentionné. Et d'ajouter : « La parité des genres dans l'éducation est fondamentale. » Selon Mme Bokova, ce congrès reste un espace de réflexion sur l'énergie féminine, porteuse de paix par essence, pour la mise en place de la culture de la paix. Inscrit sous le thème « Paroles aux femmes », ce congrès, qui s'étale sur quatre jours, a été organisé par la Fondation pour le développement méditerranéen « Djanet El Arif », basée à Mostaganem et présidée par Cheikh Khaled Bentounès, et un partenaire étranger, en l'occurrence l'ONG Organisation internationale soufie alawiya. Cet évènement a regroupé, des femmes des quatre coins du monde, et qui devront débattre de la religion, de l'image de l'Islam dans la société notamment les violences commises au nom de cette religion. Ainsi, les travaux de cette première édition du congrès se fixent cinq axes. Le premier porte sur les stéréotypes du féminin-masculin, le deuxième est relatif aux moyens de promouvoir une éducation consciente pour transmettre les valeurs humaines. Le troisième abordera le sens des valeurs humaines et universelles alors que le dernier s'intéressera aux femmes qui souhaitent aujourd'hui poser les bases d'un dialogue ouvert et constructif sur le sens du cultuel, culturel et spirituel du voilement et dévoilement. Pour rappel, la cérémonie d'ouverture du congrès a été également marquée par l'inauguration de deux expositions, la première intitulée « Voilement et dévoilement » et la deuxième sur le « le Haïk, identité algérienne au féminin », et ce, en hommage à la femme algérienne, aux chahidate, aux moudjahidate et au symbole de l'identité nationale.




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