Algérie

"IncubMe", la couveuse des start-up est née



L'entreprise récemment créée a lancé officiellement son site Internet. Les porteurs de projet peuvent désormais s'y inscrire.De nombreux porteurs de projets tout aussi intéressants pour l'économie du pays, ne savent pas par où commencer pour concrétiser leurs idées. Une entreprise, tout récemment créée et dénommée «IncubMe» se propose, moyennant une petite contribution financière et quelques conditions d'ordre professionnel, de les accompagner dans leurs démarches avec forte assistance. L'équipe fondatrice de «IncubMe» a exposé à l'occasion du lancement lundi dernier du premier incubateur panafricain en Algérie, initié par ce collectif, sur quoi va reposer cet accompagnement. Mais auparavant Kamel Oumnia, membre fondateur de «IncubMe», a tenu à faire savoir que «l'idée est née d'un diagnostic qui a révélé qu'en 2016 il a été créé environ 18 000 entreprises, un nombre que l'on considère très en deçà par rapport aux chiffres de pays voisins. Et du coup, nous avons décidé d'accompagner de bout en bout les jeunes porteurs d'idées et ou de projets, indépendamment de leur nationalité. Mais «IncubMe» mise sur les milliers de diplômés des universités algériennes chaque année. Toujours, selon ce dernier, «parmi les autres centres d'intérêt figurent les défis auxquels font face les start-up et le rôle des incubateurs pour répondre à ceux-ci. Dans ce sens, nous avons opté pour un accompagnement efficient, notamment à travers l'implication des grandes entreprises. Ce qui, nous en sommes convaincus, permettra d'assurer la réussite et la pérennité des start-up et favorisera l'émergence d'un écosystème entrepreneurial plus riche». En ce qui concerne le côté pratique de cet accompagnement, le présentateur a expliqué qu'«il (l'accompagnement) se traduira par des orientations et des recommandations, et ce, en plus d'un hébergement temporaire au profit de la start-up qui aura alors le temps de se construire et se renforcer avant de quitter l'incubation». Kamel Oumnia a, par ailleurs, tenu à faire savoir qu'«outre l'incubateur public situé à Sidi Abdellah (Alger) et d'autres incubateurs du secteur privé nés récemment en Algérie, «IncubMe» veut se présenter comme le premier incubateur algérien d'envergure africaine qui sélectionnera des idées intéressantes qu'elle aidera à mettre sur pied. Et d'ajouter dans ce sens, que la dimension africaine que nous voulons donner à notre incubateur sera facilitée, par le nombre important d'étudiants venus de nombreux pays africains, près de 6 000 présents en Algérie, que nous souhaitons accompagner». Ce cofondateur a, en outre, indiqué: «Au vu des potentialités intellectuelles que recèle le pays, ainsi que le nombre important de jeunes qu'il compte, notre entreprise ambitionne de développer des start-up algériennes à l'international grâce au Net et aux technologies de l'information et de la communication (TIC), en élaborant notamment des applications mobiles.» Il a estimé enfin «que les différentes opportunités offertes par le Net pour de jeunes entrepreneurs algériens qui pourraient, en se focalisant sur les besoins du marché et du tissu entrepreneurial, développer des idées ingénieuses novatrices pouvant aboutir à de grands succès». Car, selon le cofondateur, le marché algérien est «très porteur» et beaucoup d'idées peuvent être concrétisées sous forme de vraies success story. A propos de ces derniers, il citera le cas de ces deux invités présents à l'événement, à savoir Karim Oumnia et le docteur Riad Hartani, dont il est important de rappeler qu'ils sont tous deux diplômés de l'Ecole polytechnique d'El Harrach. Le premier est un très riche entrepreneur puisqu'il a créé de nombreuses entreprises en France et en Belgique. La dernière porte le nom de
«Digitsole» et va bientôt mettre sur le marché européen une chaussure intelligente qui donnera à son porteur de nombreuses informations sur le sol où elle évolue, quelle est l'énergie fournie à chaque pas et d'autres indications fort utiles. Une avancée dans le domaine du sport médical. Quant au docteur Riad Hartani il a été l'initiateur de nombreux incubateurs aux Etats-Unis et dont quelques-uns résident à la Silicon Valley. Pour l'inventeur de la chaussure intelligente, deux conditions sont indispensables pour créer une start-up: être compétent et évoluer dans un écosystème qui s'y prête. Le docteur a souligné pour sa part que pour réussir, il faut avant tout d'avoir en avoir l'ambition, tout en s'armant de beaucoup de persévérance. Rappelons enfin que «IncubMe» a lancé officiellement son site Internet et où les porteurs de projets pourront s'inscrire mais selon le cofondateur de l'entreprise une short-list sera établie, où ne seront retenus que les projets les plus intéressants.


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