Algérie

Inconscience et insouciance de l'humain !


Inconscience et insouciance de l'humain !
Le Festival national de théâtre d'expression amazigh vient de réussir, seulement en cinq ans, à briser le handicap ou, mieux encore, la barrière linguistique et régionaliste, puisque la participation s'est élargi avec des troupes venues des quatre coins du pays ainsi que celles des théâtres régionaux qui sont venus prêter main forte, en attendant l'adhésion des autres, car la vulgarisation et la promotion du Festival national de théâtre d'expression amazigh est l'affaire de tous, en particulier l'ensemble des institutions théâtrales.Le Festival national de théâtre d'expression amazigh vient de réussir, seulement en cinq ans, à briser le handicap ou, mieux encore, la barrière linguistique et régionaliste, puisque la participation s'est élargi avec des troupes venues des quatre coins du pays ainsi que celles des théâtres régionaux qui sont venus prêter main forte, en attendant l'adhésion des autres, car la vulgarisation et la promotion du Festival national de théâtre d'expression amazigh est l'affaire de tous, en particulier l'ensemble des institutions théâtrales.Cette nouvelle donne dénote l'intérêt qu'accordent aussi bien les gens du théâtre que la tutelle, qui a conjugué les efforts pour qu'un tel challenge aboutisse. Le meilleur exemple est la participation du théâtre national algérien et qui n'est pas la première, avec la pièce Therwi Theberwi (anarchie totale), du metteur en scène Ahmed Khoudi, adaptée de Délire à deux, de l'auteur dramatique Eugène Ionesco et traduite par Nacer Mouhache et incarnée par une bande de jeunes qui entendent pousser l'absurdité des choses jusqu'à susciter la révolte.Therwi Theberwi aborde les mêmes questions de façon théorique : faute d'un sens à la vie, l'homme peut en dépasser l'absurdité par la révolte tenace contre sa condition. La pièce met en scène un homme et une femme, en couple depuis 17 ans, qui s'entredéchirent sans répit alors qu'autour d'eux, la guerre fait rage. Ni les coups de feu ni les explosions qui assiègent leur masure ne parviennent à interrompre leur querelle incessante. Alors que tout s'écroule autour d'eux, chacun campe sur ses positions et ne concède rien à l'autre.Le couple, incarné par Nabila Brahim et Abdennour Issad, représente un microcosme de la société et du monde, aux côtés de Kaci Chabi et Mustapha Naït Ali. Le public, peu nombreux, a été séduit. A travers cet espace imaginaire, dont l'organisation relève de techniques narratives spécifiques, mais aussi et en même temps, un microcosme social dont tous les éléments réfractent la totalité d'une unité socioculturelle, elle-même insérée dans le monde réel.C'est même dans la mesure où cette représentation théâtrale fonctionne comme une société, où il fait appel à une expérience de la socialité, qu'il atteint à la cohérence d'une pratique, et par-là, sans doute, accède aussi à la réalité. Concernant le choix de ce texte, le metteur en scène, Ahmed Khoudi, dit apprécier les ?uvres d'Ionesco, soulignant qu'il a déjà présenté d'autres pièces théâtrales écrites par ce dramaturge dont La leçon en 2000.Il a affirmé que ce qui lui a plu dans cette nouvelle adaptation est la vision profonde et triste de la nature humaine, à partir de histoire d'un couple qui représente en réalité les conflits qui sévissent dans le monde entier, notamment dans les pays arabes. Quant au titre Therwi theberwi, le metteur en scène explique qu'il est tiré d'une chanson très connue dans les années 60 du défunt Slimane Azem.Cette nouvelle donne dénote l'intérêt qu'accordent aussi bien les gens du théâtre que la tutelle, qui a conjugué les efforts pour qu'un tel challenge aboutisse. Le meilleur exemple est la participation du théâtre national algérien et qui n'est pas la première, avec la pièce Therwi Theberwi (anarchie totale), du metteur en scène Ahmed Khoudi, adaptée de Délire à deux, de l'auteur dramatique Eugène Ionesco et traduite par Nacer Mouhache et incarnée par une bande de jeunes qui entendent pousser l'absurdité des choses jusqu'à susciter la révolte.Therwi Theberwi aborde les mêmes questions de façon théorique : faute d'un sens à la vie, l'homme peut en dépasser l'absurdité par la révolte tenace contre sa condition. La pièce met en scène un homme et une femme, en couple depuis 17 ans, qui s'entredéchirent sans répit alors qu'autour d'eux, la guerre fait rage. Ni les coups de feu ni les explosions qui assiègent leur masure ne parviennent à interrompre leur querelle incessante. Alors que tout s'écroule autour d'eux, chacun campe sur ses positions et ne concède rien à l'autre.Le couple, incarné par Nabila Brahim et Abdennour Issad, représente un microcosme de la société et du monde, aux côtés de Kaci Chabi et Mustapha Naït Ali. Le public, peu nombreux, a été séduit. A travers cet espace imaginaire, dont l'organisation relève de techniques narratives spécifiques, mais aussi et en même temps, un microcosme social dont tous les éléments réfractent la totalité d'une unité socioculturelle, elle-même insérée dans le monde réel.C'est même dans la mesure où cette représentation théâtrale fonctionne comme une société, où il fait appel à une expérience de la socialité, qu'il atteint à la cohérence d'une pratique, et par-là, sans doute, accède aussi à la réalité. Concernant le choix de ce texte, le metteur en scène, Ahmed Khoudi, dit apprécier les ?uvres d'Ionesco, soulignant qu'il a déjà présenté d'autres pièces théâtrales écrites par ce dramaturge dont La leçon en 2000.Il a affirmé que ce qui lui a plu dans cette nouvelle adaptation est la vision profonde et triste de la nature humaine, à partir de histoire d'un couple qui représente en réalité les conflits qui sévissent dans le monde entier, notamment dans les pays arabes. Quant au titre Therwi theberwi, le metteur en scène explique qu'il est tiré d'une chanson très connue dans les années 60 du défunt Slimane Azem.


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