Incidents à Mostaganem et Arzew

Les clubs concernés risquent gros Après les actes de violence enregistrés à Annaba lors de la quatrième journée, ce sont les pseudo-supporteurs de la seconde division qui passent au devant de la scène. Des agissements d’anti-civisme qui viennent alimenter les répertoires d’un football déjà au plus bas. Mais, le plus malheureux dans l’histoire est de constater que la majorité des vandales sont, pour la plupart, des mineurs à qui, personne ne leur interdit d’entrer au stade et de se livrer à des actes de violence. Ce qui s’est passé ce week-end, dans nos stades n’honore guère les vraies valeurs du football qui, pourtant, sont basées sur la sportivité et le fair-play. Ainsi donc, des incidents très graves se sont produits, vendredi après midi à Mostaganem et Arzew, alors que nous ne sommes qu’à la quatrième journée du championnat, cela est d’autant inadmissible quand on sait qu’aucun enjeu n’était de mise dans ces deux rencontres. A Mostaganem, l’arbitre Djerboua n’a pas jugé utile de rependre la seconde mi-temps puisque le terrain du stade est devenu une véritable arène de combat entre les supporteurs de l’ESM et ceux du MCO qui se sont confrontés à l’arme blanche. Plusieurs personnes ont été blessées dont une vingtaine évacuées vers l’hôpital de la ville, selon des sources hospitalières qui signalent cependant un cas grave. Il s’agit d’un jeune supporter touché à la tête par un projectile. Il a fallu l’intervention musclée des forces de l’ordre pour disperser les jeunes dont l’âge ne dépasse malheureusement pas, pour la plupart 18 ans. Par ailleurs, la rencontre OM Arzew - USM Bel-Abbès a, elle aussi, été émaillée d’incidents entre supporteurs avant même leur entrée au stade. Selon des témoins, des affrontements ont éclaté en plein centre ville d’Arzew. Et, pourtant, un important dispositif de sécurité à été mis en place tôt le matin, dans les points sensibles de la ville pour éviter tout débordement. Toutefois, plusieurs blessés et dégâts matériels ont été déplorés dont le stade «Kerbouci Menaouer», lequel a été à moitié endommagé. En somme, la commission de discipline de la LNF ne va certainement pas chômer ces jours-ci. La facture risque d’être salée pour les quatre clubs et des sanctions conséquentes sont à prévoir. Mais cela ne nous empêchera pas de poser la question suivante : sanctionner des équipes, est-il suffisant pour mettre un terme à la violence des supporteurs ? Gharbi M.