Conséquences - De mauvaises conditions climatiques risquent de nuire gravement aux activités touristiques et aux communautés qui en dépendent.
Le tourisme, pivot de l'économie dans de nombreuses collectivités locales du monde, est l'un des secteurs qui se développent le plus rapidement.
Les changements climatiques problématiques pour le tourisme et les mesures d'adaptation sont liés, selon une étude publiée sur le site officiel de l'Organisation mondiale de la météorologie, aux cyclones et aux vents violents, aux grosses vagues et aux ondes de tempête.
Mais aussi à l'élévation du niveau de la mer, aux pénuries d'eau, aux fortes pluies, aux inondations et aux glissements de terrains, aux épisodes de sécheresse et aux risques de feux incontrôlés, à la décoloration des coraux et aux dommages subis par d'autres écosystèmes sensibles caractérisés par une grande biodiversité.
Ces phénomènes présentent un risque pour l'infrastructure du tourisme, les touristes, le personnel touristique et les collectivités locales. La première Conférence internationale sur le tourisme et le changement climatique, organisée en avril 2003 à Djerba (Tunisie) par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) en collaboration avec l'OMM, d'autres organismes de l'ONU et des organisations intergouvernementales, a représenté un premier pas important en vue d'analyser les rapports complexes qui existent entre le changement climatique et le tourisme.
La déclaration de Djerba sur le changement climatique et le tourisme sert de référence et de cadre à d'autres actions menées par les grands groupes concernés.
C'est dire que de par le monde, les experts s'étalent, à chaque fois que l'occasion leur est offerte, à mieux débattre de l'épineuse question du changement climatique particulièrement sur la circulation des personnes. En Algérie, également. «Le tourisme est une activité dépendant directement des conditions climatiques. Suite aux importantes chutes de neige de février dernier, notre agence a été contrainte de revoir pas mal de ses déplacements.
A titre illustratif, on a carrément annulé une semaine de vacances pour une vingtaine de cadres d'une entreprise nationale sur les hauteurs de Tikjda (Bouira), à cause des routes barrées dans la région pendant une vingtaine de jours. Pour nous les pertes étaient sèches», a regretté Abdelmalek, gérant d'une agence de tourisme sise à Alger.
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Posté Le : 20/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F H
Source : www.infosoir.com