Algérie

Incidences des dernières intempéries



Débordement d’eaux usées et marée à l’Usto et Bir El-Djir Il a suffit de quelques averses pour que la cité USTO se montre sous son aspect le plus hideux, après les pluies qui se sont abattues durant la nuit du mercredi à jeudi. Des pluies qui ont failli tour-ner à la catastrophe en bien d’endroits à cause de ces étranges produits qui ont envahi les avaloirs, les dalots et même la chaussée. Le constat était encore plus horrible, le long du boulevard de l’USTO, la nuit de mercredi à jeudi où de nombreux conducteurs avaient assisté, ébahis, à un impressionnant débordement des eaux à proximité de l’arrêt de bus principal. Cette situation est imputable au non curage des avaloirs, pour la plupart non nettoyés mais aussi à de nombreuses négligences et ce, malgré le matraquage fait par le wali aux gestionnaires locaux, notamment aux présidents d’APC pour se préparer activement à cette saison, celle des orages, bien entendu. Une opération pourtant jugée prioritaire, voire urgente mais qui ne semble pas être soutenue de manière quotidienne. Ici et là et un peu partout dans ce périmètre urbain, ce ne sont pas uniquement les dalots qui n’ont pas été nettoyés, c’est pratiquement tout le travail de l’après collecte et l’après ramassage qui n’a pas été sérieusement fait. En témoigne, les déchets qui ont été charriés par les eaux et qui ont contribué à l’obstruction de nombreux avaloirs. Un peu plus bas que la clinique Nekkache, plus exactement au niveau du rond point de la cité Djamel, il a fallu faire appel aux camions vidangeurs pour évacuer les détritus qui avaient obstrué les regards. A la suite de ces derniers orages, une véritable mare à canard s’en est suivie avec toutes les conséquences que cela puisse engendrer et notamment les accidents de la route. «Ce qui est déplorable dans tout cela, c’est que l’effort des communes est moindre et dans tous les cas, si effort, il y a, il est uniquement porté sur les axes principaux qui sont empruntés par les usagers de la route. Allez voir à l’intérieur de notre cité pour mesurer l’immensité de la catastrophe», tempête un habitant de la cité des 1.500 logements «Haï Ennour». Une image forte qui témoigne d’un laisser faire flagrant et il est regrettable que les efforts des gestionnaires ne soient pas suffisants pour prendre en charge le curage des avaloirs qui doit se faire au quotidien.


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