Incendie et panique, au quartier Bouchama

Hier matin, vers 9h30, le quartier des Frères Bouchama, a été plongé dans une atmosphère d'effroi, suite à un incendie qui s'était déclaré, subitement, dans une villa, située face à la clinique de la Cnas. Courant dans tous les sens, hommes, femmes et enfants, habitant à proximité de la villa, en proie aux flammes, se lamentaient, se demandant quoi faire pour sauver leurs habitations, tandis que les voisins accourraient, de partout, pour tenter de faire quelque chose éteindre le feu.Pendant un quart d'heure, la panique s'est emparée, alors, du quartier. Appelée à la rescousse, par des riverains, la Protection civile est accourue, rapidement, avec des camions de lutte anti-incendie et une ambulance. Les sapeurs-pompiers ont commencé à s'attaquer aux flammes qui se sont propagées avec une rapidité inquiétante, menaçant les habitations attenantes que leurs occupants ont vite évacuées, cherchant à sauver, uniquement, leurs vies. Les flammes dégagées par l'incendie étaient visibles dans toute la ‘ville des ponts' où partout se sont formés des attroupements pour observer le spectacle qui a fait l'évènement, en ce samedi ensoleillé, du mois d'octobre. Aussi, lorsque le feu s'était déclaré, les voisins ont tenté de l'éteindre mais ils ont, vite, renoncé, à cause de la rapidité de propagation des flammes qui ont pris dans des matériaux facilement inflammables. L'endroit était inapprochable, à cause de la chaleur et la fumée qui s'y dégageaient. A tel point que vers 11h, les pompiers continuaient, encore, à combattre les flammes.A ce moment là, les quelques informations recueillies auprès des témoins curieux qui continuaient d'affluer vers le quartier, disaient que l'habitation à été complètement détruite, avec tout ce qu'elle contenait et qu'il n'y a eu, heureusement, pas de pertes humaines à déplorer. Contactés dans l'après-midi, les responsables de la cellule de permanence de la Protection civile de Ali Mendjeli, n'a pu nous fournir de détail sur ce sinistre pour le motif qu'ils ne disposaient pas, encore, de toutes les informations nécessaires.