Algérie - Revue de Presse

Incarcération du frère du P-dg du groupe Blanky


Les avocats de la défense demandent la liberté provisoire Les avocats du frère du P-dg du groupe Blanky, Idir Cherfaoui, DG de la BIT Company, arrêté mercredi dernier après une dénonciation émanant du directeur régional de la BNA, ont introduit, hier, un appel au niveau du tribunal de Chéraga. La défense de l’inculpé, placé en détention préventive par l a chambre d’accusation de la Cour de Blida, a également fourni au magistrat de cette localité tous les documents prouvant que le groupe avait hypothéqué auprès de la BNA ses biens immobiliers pour l’obtention en lettres de crédit d’un montant de 8 milliards de dinars. Selon un proche de l’inculpé, la valeur numéraire de ces hypothèques dépasse, de loin, le montant débloqué. A cela s’ajoute la police d’assurance qui couvre pour 15 milliards de dinars: «La lettre du DG de la BNA envoyée à la direction générale du groupe Blanky est une autre preuve irréfutable du bien-fondé de nos actions», ajoutera-t-il, préférant attendre le dénouement de cette affaire pour le moins burlesque. Il mettra ensuite en doute la moralité du directeur régional qui a, selon lui, caché la lettre au juge d’instruction lorsqu’il a déposé sa plainte contre le DG de la BIT Company. Ce responsable avait déposé une plainte contre cette société qui avait, selon le plaignant, fait sortir, en 73 opérations, une marchandise importée sur la base de ce crédit, sans payer les 75% du crédit par signature. Les responsables du groupe Blanky ont montré toutefois plusieurs documents attestant que ce groupe n’était tenu, sur la base de cette convention le liant à la BNA, de s’acquitter de ces 75% de crédit, qu’une fois la marchandise réceptionnée. Ils bénéficiaient, en effet, d’un «dessaisissement» leur permettant de payer ces 75%, 9 et 18 mois après la sortie de cette marchandise. En termes bancaires, le groupe Blanky avait toute latitude de commercialiser la marchandise bien avant son paiement total. Cet avantage n’est accordé qu’aux seuls clients solvables, indique-t-on encore. Les avocats du principal inculpé réfutent la thèse développée par le plaignant et estiment que leur client n’a fait qu’obéir à une disposition du contrat le liant à cette banque qui l’autorise à acheminer cette marchandise dans un délai ne dépassant pas les trois mois. La direction régionale de la BNA a effectivement exigé le paiement cash de la marchandise alors qu’une convention liant les deux parties indique clairement le droit pour la Spa BIT Company de s’acquitter des 75% restants de crédit dans un délai de 9 et 18 mois. Qu’est-ce qui s’est donc passé pour que le directeur régional de la BNA outrepasse ses prérogatives et ignore totalement cette convention signée, il faut bien le souligner, avec le patron de la banque ? Ce document, a-t-il unesmais force est de constater que les agissements de ce directeur, qui n’a à aucun moment alerté sa direction générale, laissent planer des doutes et des suspicions autour de cette affaire. Enfin, et à l’heure où nous mettons sous presse, les avocats du frère du P-dg du groupe Blanky, qui ont introduit une demande de mise en liberté provisoire au niveau du tribunal de Cheraga d’où est partie la plainte, attendent toujours que leur client soit enfin rendu libre à sa famille.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)