Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a fait hier une visite
éclair au salon international du livre d'Alger, dans sa 15ème édition, tenue
cette fois-ci à l'esplanade du complexe olympique «Mohamed-Boudiaf», dont
l'ouverture au public est prévue à partir d'aujourd'hui, jusqu'au 6 novembre.
La visite de Bouteflika avec le Premier ministre et des membres du gouvernement
a duré un petit quart d'heure. Le président s'est arrêté au stand «Casbah
éditions», après avoir visité le stand suisse, invité d'honneur du salon et
présent avec 800 titres. Le président a ensuite visité le stand français pour
visiter par la suite le stand de l'Anep et enfin le stand de la librairie
orientale du Liban. Le président n'a fait aucune déclaration devant la presse,
il s'est contenté de dire devant les exposants libanais que «le marché du livre
devrait être important».
Pour sa part, le directeur
général de «Casbah éditions», Mouloud Achour, a affirmé que sa maison n'a pas
présenté beaucoup de titres, mais ce qui est exposé, ce sont des titres de
qualité, avec une présentation très affinée. Des ventes dédicaces sont prévues
par la présentation d'ouvrages de référence très attendus. Mouloud Achour nous
a parlé de l'ouvrage de l'Américain Clément Moore, cet écrivain qui a recueilli
une vingtaine de témoignages lors de la création de l'Union générale des
étudiants musulmans algériens (UGMA) à Paris. L'écrivain Clément Moore avait
sympathisé avec les membres de l'UGMA, en fréquentant l'université de Paris où
il avait suivi ses études. Les lecteurs peuvent également trouver l'Å“uvre de
Achour Chorfi, «La presse algérienne», et de Amar Bentoumi, «La naissance de la
justice algérienne» ainsi que le livre d'Azzedine Mihoubi traduit en français,
«Confession d'Assekrem». Pour ceux passionnés d'histoire, l'édition présente un
ouvrage original, «La saga des rois numides».
Des ventes dédicaces sont
également prévues chez «Chihab éditions». On cite, entre autres, l'Å“uvre de
Aïssa Kechida, «Les architectes de la révolution», un livre de Hakim Laalam,
«Enseignes en folie», et de Denise Brahimi, «50 ans du cinéma maghrébin». La
maison «Dar Houma» présente pour sa part un ouvrage de Rabah Boukriche, «Dalila
El Azrak». A noter en outre que la littérature africaine est présente aussi par
le biais de l'édition «Ruisseaux d'Afrique» du Benin, de l'édition «Ifrikya» du
Cameroun et de «Graines de pensées» du Togo. Il s'agit là de leur deuxième
participation depuis le PANAF. Les éditeurs africains se disent très intéressés
par le salon algérien pour la circulation des livres africains. «On est obligé
de passer par les centres littéraires français pour l'édition, la circulation
et la distribution de nos livres». Pour eux, Alger peut devenir un centre
littéraire qui servira beaucoup à l'Afrique en raison de la présence d'un
nombre important d'éditeurs et d'imprimeries. L'éditeur «Ruisseaux d'Afrique»
du Benin, Betira Harissou, a affirmé que la maison «Chihab» avait acheté les
droits auprès de son édition. Enfin, le salon regroupe 400 maisons d'éditions
de 30 pays. Le stand réservé à l'édition Alexandrie a été remplacé, ont précisé
les organisateurs du salon en affirmant qu'ils ont reçu un fax à la dernière
minute de l'édition Alexandrie qui s'est excusée de ne pouvoir participer à
cette manifestation. Enfin, les exposants rencontrés étaient satisfaits en ce
qui concerne l'organisation spatiale du hall d'exposition. Mouloud Achour de
«Casbah Editions» a affirmé que les lieux peuvent contenir le flux des
visiteurs, contrairement à l'année passée.
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Posté Le : 27/10/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com