Inaugurée au mois de mai dernier à la faveur de la visite du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, la cité des 267 logements de Tabriht inférieur demeure sans commodités.
« Hormis l'électricité, pour le reste il n' y a rien, ni téléphone ni eau », déplorent des locataires nouvellement installés dans cette cité. Pour le gaz de ville, le rêve est encore loin de se réaliser dans une localité qui ne dispose même pas de réseau, selon les mêmes interlocuteurs. Ces derniers peinent également à s'approvisionner en produits alimentaires en l'absence du moindre commerce dans le coin. Pour une simple baguette de pain ou un sachet de lait, les habitants doivent parcourir des centaines de mètres pour arriver aux épiceries de la cité de Tabriht supérieur.« On est obligés de prévoir à l'avance nos besoins en produits consommables », soulignent-ils. « Heureusement que pour l'eau potable il y a les tracteurs de citernes qui nous permettent de faire notre stock en eau », relèvent, désabusés, des citoyens rencontrés sur les lieux. Cette cité avait pourtant bénéficié de tous les égards le jour de la venue du ministre, qui avait inspecté des blocs flambant neufs avec des parkings et des trottoirs bien aménagés. Le relogement de 60 familles, venues des blocs fissurés de la cité de Tabriht supérieur, et l'affectation de 70 autres bénéficiaires de logements socio- locatifs à cette cité, ont mis à nu l'absence de commodités les plus élémentaires pour des habitants pourtant tout heureux de prendre possession de leurs nouveaux appartements.
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Posté Le : 28/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Zouikri A.
Source : www.elwatan.com