Inauguration du 8e Salon international des équipements

Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a inauguré, hier à l'esplanade de l'hôtel Hilton, le 8e Salon international des équipements, des technologies et des services de l'eau «Siee Pollutec Algérie».Il s'agit d'un lieu de rendez-vous de l'ensemble des professionnels, décideurs et prescripteurs du secteur de l'eau.Sur près de 10 000 m2 d'exposition, ce salon de quatre jours, regroupe 268 exposants, dont 75% nationaux. Près de 8 500 visiteurs en quête de solutions et innovations répondant aux attentes du marché algérien, sont attendus.Parrainé par le ministère des Ressources en eau, et ce depuis son lancement en 2005, le Siee Pollutec Algerie constitue une manifestation fortement économique en termes d'importance stratégique du secteur.«La 8e édition est caractérisée par la forte participation algérienne, ce qui est un excellent signal, c'est dire que ce salon commence à se professionnaliser et à s'algérianiser, et c'est notre objectif», a tenu à souligner M. Sellal, en marge de Siee Pollutec Algérie. Et d'ajouter que la grande participation des nationaux à cette édition, permettra d'encourager la production nationale et d'acquérir davantage la nouvelle technologie en matière notamment des métiers de l'eau. Mobilisé aux côtés du ministère des Ressources en eau, le secteur public, réunissant agences sous tutelle et entreprises d'Etat, est une fois de plus très représenté aux côtés des fabricants et distributeurs d'équipements nationaux, parmi lesquels les leaders tels que Alcahyd/Amenhyd, Dous Plomberie, Etuhp Menani, Groupe Chiali, Groupe Kherbouche, Maghreb Pipe, Maprogaz, Tahraoui, Tubex/ITP, etc. L'offre internationale est tout aussi dynamique et rassemble de nombreux opérateurs issus de 20 nationalités au sein de pavillons officiels (France, Espagne, Pays-Bas) ou au travers de stands individuels présentant les savoir-faire et expertises de leur pays. «Nous obligeons les entreprises étrangères présentes en Algérie à travailler en groupement avec leurs homologues algériennes, et ce conformément à la règle
51-49 %», a indiqué le ministre avant d'ajouter qu'avec le nouveau code des marchés, «nous essayons d'assurer aux jeunes entreprises algériennes l'accès direct aux marchés».